Mondiaux 2015: Avec quatre cordes à son arc, la France peut rêver en grand sur le géant

Cet hiver, Pinturault a disputé les cinq géants. Cinq courses de très haut niveau. La preuve ? Son plus mauvais résultat reste, à ce jour, une sixième place à Are. Quatrième à Alta Badia, le Français a compilé trois podiums à Adelboden (2e), Beaver Creek (2e) et à Sölden (3e). De quoi le remplir d’espoirs vendredi sur une Birds of Prey qui lui a réussi début décembre. A l’époque, il ne lui avait manqué que 18 centièmes pour mettre fin à la série victorieuse de Ted Ligety (cinq victoires lors des six derniers géants disputés ici).

Après une kyrielle d’accessits, dont une 5e place en géant, et quelques regrets à Schladming, Alexis Pinturault espère ne pas connaître les mêmes mésaventures à Beaver Creek. 11e du Super-G, le Français a déçu sur le super-combiné. Candidat à l’or, le skieur de Courchevel n’a pris que la cinquième place, après avoir balbutié sa descente et raté sa manche de slalom.

Annoncé malade et fiévreux mercredi, le Français se porte mieux heureusement. Tout semble être rentré dans l’ordre. Il a pu skier jeudi après une journée de repos.

Régulièrement dans le top 10 cet hiver (8e à Sölden, 6e à Beaver Creek, 5e à Are), Fanara a décroché un podium (3e) dans le temple du géant, Alta Badia, fin décembre. Sa dernière sortie s’est soldée par une 16e place très moyenne. Mais le ski est là.

Beaver Creek est sa cinquième apparition aux Championnats du monde. Il y a connu du mauvais (abandon en première manche à Val d’Isère en 2009 et à Schladming en 2013), du moyen (16e à Are en 2007) et du bon (6e à Garmisch-Partenkirchen). Mais jamais du très bon. Alors…

Ultra-spécialiste, le skieur de Praz-sur-Arly n’est aligné finalement que sur une épreuve. Désigné capitaine du team event, Fanara n’a pas couru mardi, à la surprise générale. Un choix stratégique du camp tricolore qui a tenu à rassurer sur l’état de santé du Français.

Véritable révélation cet hiver, le Français a décollé à Sölden, avec une cinquième place prometteuse fin octobre. Il a récidivé à Beaver Creek, avec le même résultat, un mois et demi plus tard. Puis est rentré, quelque peu, dans le rang en termes de résultat brut, à Are (9e), à Alta Badia (11e) et à Adelboden (12e). Capable de surclasser la concurrence en seconde manche, Muffat-Jeandet sait qu’il devra signer deux runs de qualité égale s’il veut offrir à la France une deuxième médaille dans le Colorado.

Elle a tourné court lors du super-combiné il y a quelques jours. Cité parmi les favoris pour monter sur le podium, Muffat-Jeandet a été contraint à l’abandon lors de la descente matinale, piégé par un mouvement de terrain. En 2013, il avait participé au slalom de Schladming, une course qu’il avait terminée au 26e rang.

Reposé lors du team event, le skieur de Bonneval-sur-Arc est prêt à marquer les esprits à Beaver Creek. On l’annonce très rapide aux entraînements. A l’instar des trois autres Bleus, il s’est régalé contre les Autrichiens en milieu de semaine.

Il est un peu en-dessous du niveau de ses trois compatriotes cet hiver. Sorti en seconde manche à Sölden et à Are, le skieur d’Isola s’est classé 11e à Beaver Creek, 23e à Alta Badia mais reste sur un top 10 (9e) à Adelboden début janvier.

Inexpérimenté, Faivre participe à ses premiers Mondiaux.

Lui aussi a montré de très belles choses aux entraînements. C'est d'ailleurs lui qui a le mieux tiré son épingle du jeu. Pas le moindre bobo à signaler. Tout va bien pour le quatrième du géant de... Beaver Creek en 2013.