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Géant Sölden : Ligety ou pas, le "vieux renard" Hirscher avait décidé d’avancer tous ses jetons

François-Xavier Rallet

Mis à jour 26/10/2014 à 22:18 GMT+1

Prêt à prendre tous les risques, malgré son meilleur temps en première manche, Marcel Hirscher a survolé le géant d’ouverture à Sölden, dimanche. Selon lui, sa victoire est le fruit d’un long travail à l’intersaison, sur le matériel notamment. La concurrence est prévenue.

Marcel Hirscher après sa victoire lors du géant de Sölden en octobre 2014

Crédit: AFP

Il fallait voir le bruit qu’a provoqué Marcel Hirscher en franchissant la ligne d’arrivée à l’issue de la seconde manche. En même temps, cela faisait une éternité, neuf longs hivers précisément et Hermann Maier en octobre 2005, que l’Autriche n’avait plus connu un tel bonheur à Sölden. Un vide comblé par le Salzbourgeois, qui s’est offert le 24e succès de sa carrière, le 10e en géant.
Quelque peu agité au départ, Marcel Hirscher a su dompter la pression. Une chape de plomb ressentie depuis quelques jours déjà. "Ce n’était pas facile. J'étais nerveux et j'ai pu répondre à certains de manière incorrecte. Ce n'était pas le vrai Marcel, s’est excusé le triple tenant du gros globe de cristal. Les fans à l'hôtel, la presse qui me rappelait qu'un Autrichien n'avait plus gagné ici depuis 2005. J'avais 16 ans et cela avait été la folie. Maintenant, ça va aller." Survolté lors des deux manches, Hirscher sait combien il est crucial pour un skieur de la Wunderteam de triompher à domicile. Encore plus un 26 octobre. "Je gagne le jour de la fête nationale, se réjouit-il. C'est très important, pas seulement pour moi, mais pour tout le pays, l'industrie du tourisme, la région, Sölden."
Interrogé sur la faute majuscule de Ted Ligety, finalement 10e, en bas de la seconde manche, Hirscher a avoué avoir été mis au courant avant de quitter le portillon: "Le vieux renard, il écoute au départ, mais ça n'a rien changé à ma stratégie et mon envie de confirmer la première manche. J’étais prêt à faire all in malgré tout." Même si l’écart entre lui et ses adversaires - ses dauphins Fritz Dopfer et Alexis Pinturault ont respectivement été relégués à 1"58 et 2"03 - pourrait laisser penser le contraire, Hirscher a dû s’arracher pour succéder à l’Américain Ted Ligety au palmarès dans le Tyrol. "Ca faisait longtemps que ce n'était pas si éprouvant, a-t-il avoué. Je dois le dire, les skis sont vraiment bons. J'ai cherché longtemps, on a beaucoup développé le ski avec Benni Raich notamment et ça me plait bien. C'est très positif", a conclu la tête d’affiche de la marque Atomic.
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