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"Repousser les limites"

ParAFP

Publié 17/12/2009 à 14:18 GMT+1

Lindsey Vonn a signé les meilleurs temps des deux séances d'entraînement en descente, mercredi et jeudi à Val d'Isère. Quoi de plus normal pour l'Américaine, actuellement 2e du général avant le week-end français, qui ne conçoit pas le ski sans engagement...

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Crédit: Eurosport

Vous avez manqué de peu un triplé à Lake Louise (Canada). Rêvez-vous d'en signer un à Val-d'Isère, ou ce genre de records n'a guère d'importance pour vous ?
L.V. : Je n'ai jamais réussi à le faire avant, et ce serait super de pouvoir le faire. Mais ce n'est vraiment pas à Val-d'Isère que je m'attends à en réaliser un. Il est difficile de s'imposer en super-combiné, car il faut aller très vite dans la descente pour garder un gros avantage sur les slalomeuses et en une manche de slalom, il n'y a pas d'autre choix que d'attaquer au risque de faire une grosse faute, comme cela m'est arrivé aux Mondiaux, où j'ai été disqualifiée. Et puis je ne suis à l'abri de rien en descente et en super-G. Gagner trois courses d'affilée est une chose difficile, je l'ai presque fait à Lake Louise, mais cela reste presque.
Y-a-t-il un secret pour expliquer votre suprématie en vitesse ?
L.V. : Je ne sais pas. En descente, le fait est que je n'ai pas peur, j'essaie toujours de me pousser moi-même, de pousser mes limites et de pousser les lignes. Je commence aussi à avoir beaucoup d'expérience, je suis sur le circuit depuis quelques années maintenant, je connais bien les tracés, et je sais que je peux très bien skier sur tous les tracés. Par exemple ici, je sais où passer. Pas besoin de faire une longue reconnaissance même si nous n'avons pas eu de course ici depuis deux ans. Il n'y a pas d'autre secret que celui-là : en vitesse, tout est question de confiance, et de skier sans retenue.
Qu'est-ce qui a changé entre la jeune femme de 21 ans qui s'impose pour la première fois à Val-d'Isère où elle gagne une vache, et celle de 25 ans, la double championne du monde et double gagnante de la Coupe du monde ?
L.V. : Beaucoup de choses ont changé depuis que... j'ai gagné ma vache ! Je pense que j'ai mûri en tant que personne, mais aussi en tant qu'athlète. En tant que skieuse professionnelle, je connais mieux mon sport, les lignes, les techniques, mon équipement, et j'ai acquis beaucoup plus de confiance que je n'en avais à l'époque. Je suis beaucoup plus impliquée dans tous les aspects de mon sport, et je suis physiquement bien plus forte que je ne l'étais. J'ai toujours la détermination et l'envie d'aller vite, cela n'a pas changé.
Avez-vous toujours cette vache ?
L.V. : Elle a eu plusieurs bébés depuis, nous avons trois ou quatre vaches maintenant. Ce n'était pas évident au début, mais c'est plutôt chouette. Un ami en prend soin (à Kirchberg en Autriche). Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un peut dire qu'on a des vaches comme animaux domestiques.
Vous aviez dit qu'Aspen (Etats-Unis) était toujours une étape difficile pour vous. Est-ce plus délicat de briller dans son propre pays ?
L.V. : Je ne pense pas que cela a un lien avec le fait de courir aux Etats-Unis. En géant, j'ai eu la malchance de heurter un caillou, et en slalom, j'allais bien jusqu'à ce que je sorte. Mais l'an dernier, je suis sortie de piste lors de la moitié des slaloms. Cela arrive tout le temps, c'est juste dommage que cela se produise lors des deux courses d'affilée dans mon pays. Je ne peux rien y faire, j'étais pourtant bien préparée.
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