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A Val Gardena, Steven Nyman et les Norvégiens sont comme chez eux

ParAFP

Mis à jour 15/12/2017 à 00:01 GMT+1

COUPE DU MONDE - Avec ses sauts et ses bosses, la Saslong de Val Gardena est la piste privilégiée de l'Américain Steven Nyman, triple vainqueur de la descente programmée samedi, et des Norvégiens en super G (vendredi).

Steven Nyman vainqueur de la descente de Val Gardena en 2014

Crédit: AFP

Agé de 35 ans, Steven Nyman, est en quête d'un 4e succès à Val Gardena pour égaler le record de quatre succès de l'Autrichien Franz Klammer et de l'Italien Kristian Ghedina, chacun quadruple vainqueur sur la Saslong, du nom de l'éperon rocheux qui surplombe la piste et signifie le long caillou en ladin.
"Quand on était jeunes, on aimait descendre à tout-va, faire des sauts. J'ai appris à skier de cette façon dans l'Utah (ouest). Je retrouve un peu de cet esprit sur la Saslong", avait-t-il rappelé en décembre 2014, alors qu'il fêtait sa 3e victoire au bas de la descente italienne après celles de 2006 et 2012. Des sauts? Le "monumental" Camel (les bosses du chameau) propulse les concurrents à quelque 70 mètres de distance. "On passe très haut (cinq mètres, ndr) et on voit loin", précise le Français Adrien Théaux, quatrième de la descente en 2016. "C'est un des sauts du circuit où il faut le plus de courage", remarque Peter Fill, le régional de l'étape.
Le Ciaslat propose le passage le plus technique du tracé. "On fait deux secondes au sol, un peu moins en l'air, on retouche le sol et on repart en l'air. C'est un peu comme du motocross", ajoute Théaux.

Super G viking

Les "Attacking Vikings" norvégiens n'ont laissé que des miettes à la concurrence depuis 2012 et cinq succès en autant de courses. Sur cette période, Aksel Lund Svindal, qui avait déjà gagné le super G en 2009, mène trois victoires à deux face à Kjetil Jansrud. Il y a deux ans, les Nordiques s'étaient pris tout le podium, Svindal sur la plus haute marche devant Jansrud et Alexander Aamodt Kilde.
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Aksel Lund Svindal à Beaver Creek

Crédit: Getty Images

Revenu d'une énième blessure, Svindal a renoué avec le podium dès son retour à la compétition, troisième de la descente de Lake Louise (Canada) le 25 novembre. Le skieur de fer s'est imposé une semaine plus tard, toujours en descente, à Beaver Creek (Etats-Unis), son 33e succès sur le circuit majeur. Sur la foi de leurs récentes victoires en super G à Lake Louise et Beaver Creek, les Autrichiens ont l'embarras du choix (Matthias Mayer, Max Franz, le tenant du titre en descente à Val Gardena, Hannes Reichelt, Vincent Kriechmayr) pour mettre fin au règne norvégien dans la discipline qui allie vitesse et instinct.

Si près, si loin

Vainqueur du globe de descente lors des deux dernières saisons, Fill n'a pas encore goûté au podium sur la piste de son enfance. Il s'en est seulement approché, quatrième de la descente en 2013. "Au départ, en tournant la tête, je peux voir l'Alpi di Siusi (le plus haut alpage d'Europe aux vues époustouflantes) où je vis depuis toujours. Mes supporters sont nombreux et je ne ménage pas mes efforts. Mais ce n'est pas la piste idéale pour mes caractéristiques, je préfére les pentes plus accentuées", rappelle le skieur du Haut-Adige. Depuis 2001 et la dernière des quatre victoires de Ghedina, c'est d'ailleurs toute la Squadra qui n'a pas trouvé la solution en descente. Seul Dominik Paris, en 2014, avait accédé au podium, troisième.
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