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Defago : "C'est un rêve"

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/02/2010 à 00:49 GMT+1

Didier Defago, qui a offert lundi à la Suisse son premier titre en descente depuis 22 ans, estime que "la médaille olympique reste un rêve pour tout le monde", soulignant que celle de Pirmin Zurbriggen l'avait inspiré quand il était enfant.

SKI ALPIN 2010 Vancouver Didier Defago

Crédit: AFP

DIDIER DEFAGO, que représente pour vous le fait de ramener la première médaille d'or à la Suisse en descente depuis Pirmin Zurbriggen en 1988 ?
D.D. : Les années ne sont pas comparables, mais la médaille olympique reste un rêve pour tout le monde, elle a toujours la même valeur. A l'époque où Pirmin gagnait tout, il était un peu pour nous les jeunes un exemple. On avait envie de faire tout aussi bien que lui. Le palmarès n'est pas le même, mais je crois de pouvoir accrocher une médaille, en plus l'or, c'est super.
Bode Miller n'était pas surpris de vous voir gagner. Et vous? Etes-vous surpris?
D.D. : On va peut-être dire que j'étais un peu la surprise sur le podium, bien que moi, je me sentais dans le coup depuis le début de la saison. J'étais juste un peu en retrait. J'en discutais avec Bode Miller après la course: comme moi, il était là toute la saison sans être le grand Bode qu'on connaît, et puis aux Jeux, il est présent. Pour Aksel Lund Svindal, c'est un peu différent, c'est un Norvégien, donc ils sont toujours sur le podium ! Aujourd'hui, c'est une course très, très serrée, nous sommes les trois premiers en neuf centièmes. Nous étions quinze à pouvoir jouer le podium. Un moment j'ai cru que nous allions faire le doublé (avec Didier Cuche), cela aurait été fantastique.
Comment avez-vous pris le fait d'être le dernier sélectionné dans l'équipe suisse pour la descente malgré vos deux podiums cet hiver et votre doublé Wengen/Kitzbühel l'an dernier ?
D.D. : C'est vrai qu'il y avait un brin de colère au début. Pendant les entraînements, j'avais envie de montrer que j'avais ma place. Au premier, j'étais juste derrière Ambrosi Hoffmann, mais les deux autres encore dans les qualifications, n'étaient pas loin. Je pensais qu'au vu de la saison, les entraîneurs nous sélectionneraient les deux (Ambrosi et lui) d'entrée. Mais non, ils ont fixé le ticket sur le deuxième entraînement. J'ai fait deux courses en deux jours, ce qui, au niveau de la préparation mentale et de la préparation pour la piste, m'a peut-être apporté quelque chose de positif pour aujourd'hui. Les deux jours de report m'ont aussi aidé à faire retomber la nervosité. Cela m'a permis de remettre une petite compresse physique (NDLR: me reposer un peu) et d'aller voir Simon Ammann au saut.
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