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Herbst:"Je suis un favori"

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/02/2010 à 19:34 GMT+1

L'Autrichien Reinfried Herbst, vainqueur de quatre slaloms en Coupe du monde cet hiver, sait qu'il est le grand favori samedi dans la course pour la dernière médaille d'or olympique, mais aussi que son statut ne lui "donne pas d'avantage" sur les autres.

SKI ALPIN 2009-2010 Kranjska Gora Herbst

Crédit: Reuters

REINFRIEDHERBST, qu'avez-vous fait depuis votre victoire en Coupe du monde à KranjskaGora le 31 janvier ?
R.H. : "J'ai fait une longue pause de près d'un mois, après laquelle il n'est pas facile de se remettre dans un mode compétition. J'ai participé à une seule course de Coupe d'Europe à Oberjoch en Allemagne, qui était plutôt bonne puisque que je l'ai gagnée. Sinon j'ai passé trois fois une semaine à Los Angeles, où j'ai traîné à Hollywood et fait de la moto, ma passion numéro un. Puis, j'ai passé les derniers jours à Sun Peak, à une heure de Whistler, pour faire trois jours d'entraînement. La neige était bonne, mes sensations étaient bonnes. J'arrive ici dans de parfaites dispositions."
De par votre domination cette saison, vous êtes le principal favori. Mais vous, vous considérez-vous comme le grand prétendant ?
R.H. : "Je sais que je suis un favori mais qu'il y a aussi plusieurs autres coureurs parmi les favoris. Ce statut ne me donne pas un avantage en temps, tout le monde part de zéro sur cette course. J'ai beau avoir des succès en Coupe du monde, cela ne me sert pas ici. C'est une course spéciale, l'atmosphère, les règles sont spéciales. Je ne serai pas surpris de voir émerger sur le podium des coureurs qu'on ne voit pas sur les podiums en Coupe du monde."
Quels enseignements avez-vous tiré des Championnats du monde l'an dernier où aviez buté en première manche ?
R.H. : "Ce que j'ai appris de l'an dernier est que cela n'est pas très bon pour moi de rester au même endroit une semaine à attendre ma grande course. La pression aux médailles (le slalom est la dernière chance pour l'équipe masculine autrichienne de décrocher une médaille comme aux Mondiaux de Val d'Isère, NDLR) rend l'atmosphère pesante, ce sont comme des ondes négatives que vous avez du mal à sortir de votre tête. Les entraînements n'étaient pas non plus très bons à Val d'Isère avec de nombreux changements d'horaires. Mon projet cette année était de venir deux jours avant la course."
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