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Lizeroux "vit le présent"

Eurosport
ParEurosport

Publié 05/01/2010 à 17:38 GMT+1

Julien Lizeroux entame mercredi en nocturne à Zagreb son mois de janvier des slaloms de Coupe du monde, sans trop penser au petit globe de la discipline, mais "prêt pour de nouvelles aventures". Le Plagnard reconnaît être de mieux en mieux, à cinq semaines du slalom des JO de Vancouver.

SKI ALPIN 2009-2010 Julien Lizeroux (Zoom)

Crédit: Zoom

JULIEN LIZEROUX, comment abordez-vous cette compilation de slaloms?
J.L. : "Je ne suis pas trop dans le futur pour l'instant. Je vis déjà le présent. En ski, tu ne peux pas calculer. Certains peut-être le font, mais moi je n'ai pas les facultés, la maturité, l'expérience nécessaires pour le faire. Je suis à fond tout le temps, avec les moyens du moment. Les moyens, en ce moment, ne sont pas mauvais. Physiquement ça va, mentalement j'ai bien récupéré. Je suis prêt pour de nouvelles aventures".
Un programme copieux que vous aviez bien digéré lors des deux dernières saisons?
J.L. : "C'est le mois des slaloms certes, mais c'est le mois des "classiques" surtout, parce qu'il y a six slaloms, donc c'est concentré, mais il y a aussi des combinés, des géants. Ca fait quasiment une course tous les deux jours. Donc, il vaut vaut mieux arriver en forme. En 2008, j'ai été très constant: 7e à Adelboden, 6e à Wengen, 4e à Kitzbühel, 6e à Schladming. J'avais enchaîné par 5e à Garmisch et 8e à Kranjska Gora. L'année dernière, un petit peu moins régulier mais en même temps j'en ai gagné deux (Kitzbühel et Kranjska Gora). L'idéal serait de faire un "mix" des deux, mais l'idéal n'existe pas".
La trêve de Noël est arrivée à point?
J.L. : "Il y a eu beaucoup de choses à gérer en début de saison: déplacements, courses, sollicitations médiatiques. Je me suis mis aussi à faire du géant un peu plus, c'est aussi beaucoup d'énergie dépensée. Le tout additionné, ça fait pas mal de choses. Donc il faut les digérer. J'ai pu remonter à La Plagne pour les fêtes, passer Noël en famille, avec les amis, le fan club. Ca m'a fait du bien. Et là on est repartis au travail, on s'est bien entraînés en Italie, à Champourcher (Val d'Aoste) pendant deux jours. C'étaient des conditions exigeantes. Les coaches s'étaient mis en quatre pour arroser la piste, ça demande pas mal de temps. Mais on s'est rendu compte par le passé que lorsqu'on s'était entraînés dans des conditions difficiles, la performance d'équipe était significative".
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