Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Noble cars, une certaine idée du design et de l'automobile

Eurosport - sponsorisé par Michelin

Mis à jour 05/08/2014 à 10:40 GMT+2

Peter Boutwood était couturier dans le monde des arts. Jusqu'à s'investir dans le design automobile et inventer des supercars sans concession, chez Noble cars.

Noble M600

Crédit: DR

En 2001, Noble cars faisait une entrée remarquée dans le monde des supercars en proposant la M12, saluée par la presse spécialisée internationale. Peter Dyson avait aussi perçu cette radicalité comme une nouvelle avancée sur ce territoire sans concession du design pur et de la puissance démoniaque. Collectionneur accompli, le Britannique possédait d'innombrables modèles, certains des plus exotiques, mais pas encore l'ultime à ses yeux. C'est alors qu'en 2006 il saisit l'opportunité de racheter le label pour réaliser son rêve et perpétuer les gênes du constructeur. Le positionnement est parfait selon lui : la priorité reste aux origines, à la mécanique dans ce qu'elle peut offrir de plus spontané pour un ressenti total au volant.
Comme un rêve ne suffit pas, Peter Dyson s'entoure. Et Peter Boutwood devient l'une des pierres angulaires de la nouvelle équipe. "Je travaillais sur une planche de couleurs au design de voitures de sport, pour un dénommé Rob Dyson", se souvient ce créateur de mode pour la jet set, qui habille alors pêle-mêle pop stars et personnalités des medias. "Son frère Peter m'a demandé si je ne voulais pas travailler pour lui. Je l'ai donc rencontré. Il m'a dit qu'il allait chez Noble. Je me suis dit qu'il voulait y aller récupérer ou y acheter une voiture. Mais à son retour, il m'a dit qu'il avait acheté l'entreprise et il m'a demandé si j'étais partant pour y travailler, m'impliquer d'une façon ou d'une autre. Puis il m'a dit qu'il avait un rêve : créer une voiture dans l'esprit de la Ferrari 40, la préférée de sa collection. Il me dit : 'Tu t'en sens capable ?' J'ai pensé : 'Oui, ensemble, tout est possible.' "
picture

Vue sur le tableau de bord de la Noble M600

Crédit: DR

En 2009, la M600 est le résultat de cette collaboration. Un monstre animé par un V8 biturbo de 650ch à ne pas mettre entre tous les mains : avec un 0 à 100 revendiqué en 3"0 et une pointe à 360km/h, le caractère sauvage est avéré. Chez Porsche ou chez Ferrari, on peut regarder le bolide de près en se disant qu'on apprendra sûrement des choses… Question carrosserie, le crayon de Peter Boutwood fait chasser sa créature sur les lignes d'Audi, et question poids, on retrouve le principe "light is right" cher à Colin Chapman, le fondateur de Lotus. Et le poids étant l'ennemi, le carbone a pris résolument le pouvoir. Et le constat est sans appel : avec 1274kg, la M600 se tient bien sur la balance et Peter Boutwood ajoute, satisfait, que "c'est 400kg de moins que la plupart des supercars."
"Nous sommes un tout petit constructeur qui se frotte à des géants", aime-t-il rappeler. "Nous avons trouvé notre place sur le segment des supercars en adoptant une philosophie du type 'retour vers le futur' : c'est vous qui passez les vitesses, c'est cous qui freinez, etc. Vous êtes le seul maitre à bord."
Dans cette logique, il ne faut pas chercher la commande de l'ABS ou de l'EPS sur le tableau de bord, la seule concession étant un antipatinage, actionnable avec le même bouton que celui déclenchant un tir de missile sur le chasseur Tonado… Hormis cette fantaisie, la sobriété est de mise pour un maximum de sensations. "Nous n'avons pas d'électronique embarquée, la motricité mécanique est essentielle", rappelle bien Peter Boutwood.
picture

La Noble M600 sous un autre angle

Crédit: DR

Et pour transmettre toute cette cavalerie au sol et maximiser le comportement routier, il fallait un partenariat à l'expertise reconnue. MICHELIN a naturellement répondu présent en homologant des Pilot Sport 255/30 R19 et 335/30 R20 en première monte. "L'une des grandes qualités des pneus Michelin à cet égard est leur adhérence", s'enthousiasme encore Peter Boutwood. "C'est très important pour nous. Ils procurent une tenue de route constante. La grande force de la M600 est qu'on ne fait qu'un avec la voiture."
La direction est effectivement configurée pour restituer immédiatement les moindres effets des variations de cap, le système de freinage est axé sur une progressivité appréciable et les Michelin transmettent les subtiles variations de la relation avec le revêtement. Incontestablement, le plaisir du pilotage exclusif a pris le pouvoir.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité