De l’Alpe d’Huez à Osrblie

Etudiant en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportive) à l’Université Joseph Fournier de Grenoble, Vincent Mathieu est un jeune biathlète français âgé de 22 ans et originaire de l’Alpe d’Huez. C’est dans cette station qu’il a commencé le biathlon à l’âge de 14 ans, pour ensuite intégrer le Team Grenoble Isère Nordique, équipe composée de fondeurs et de skieurs encadrés par un staff de 5 personnes qui leur prodigue des entrainements professionnels tout au long de la semaine.

Si Vincent arrive à concilier sa carrière sportive et ses études, il le doit en grande partie à l’Université Joseph Fournier de Grenoble, qui lui facilite la vie en lui permettant de travailler à la maison via internet (système intervalle), sa présence étant seulement requise d’avril à juin pour passer ses examens.

Actif principalement sur le circuit national en France, Vincent a pour objectif d’intégrer le plus rapidement possible les épreuves de Coupe du Monde de l’IBU. Selon les dires de l’intéressé: « Pour arriver à ce niveau, je dois absolument travailler ma vitesse au ski et mon taux de réussite dans les tirs ».

Vincent Mathieu n’est pas un novice de l’Universiade. En effet, il faisait déjà partie de la délégation française présente lors de l’Universiade d’Hiver de Trentino en 2013: « Avoir participé à l’Universiade de Trentino m’a clairement aidé dans ma préparation pour l’Universiade d’Hiver 2015. Je suis venu ici dans l’optique de viser un ou plusieurs podiums. La concurrence est féroce, mais elle ne me fait pas peur. De plus, la piste est très exigeante, mais elle me convient parfaitement. Par contre, je trouve cela dommage que toutes les compétitions n’aient pas lieu au même endroit. L’ambiance est certes bonne, mais différente de l’Universiade de Trentino ».

Malheureusement, Vincent a terminé sa première course de l’Universiade, le 20km individuel, à la 5e place et a manqué la médaille de bronze pour 7 petites secondes. « Comparé au niveau national auquel j’évolue habituellement, le niveau général d’une Universiade est certainement un peu plus élevé. C’est une bonne opportunité de pouvoir se comparer à certains athlètes rompus aux manches de Coupe du Monde de l’IBU ».David Vandenplas, Assistant média

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