En route vers l’Universiade à toute vitesse

GWANGJU - Helge Liebrich est un homme pressé. A seulement une semaine et demi de l'allumage de la flamme de l'Universiade d'été 2015 de Gwangju, la gymnaste allemand a appris qu'il faisait partie de la délégation allemande en tant qu’athlète supplémentaire.

"Tout est allé très vite, j’étais à la fois surpris et heureux. C’était ma dernière chance de participer à l'Universiade et je suis content que cela se soit passé. Ma performance aux Championnats universitaires allemands a été décisive", a-dit Liebrich. Initialement, Pia Tolle avait été sélectionné dans l’équipe de gymnastique artistique féminine. Mais lors des Championnats universitaires allemands, ses résultats ne furent guère convaincants. "D'un côté, je suis désolé pour Pia, d'autre part la Fédération allemande du Sport Universitaire (ADH) tenait à envoyer une gymnaste à l’Universiade. Le directeur des Sports Thorsten Hutsch m’a finale inclus dans la sélection".

Liebrich rejoint le meilleur athlète mondiau universitaire Fabian Hambüchen et Fabian Lotz et à trois, ils formeront l’équipe qui représentera l’Allemagne lors de la compétition individuelle de gymnastique artistique à Gwangju – ils seront donc assez pour participer également à la compétition par équipe.

Le futur enseignant qui étudie le sport, l’allemand, l'informatique et la biologie au Collège d’Education de Schwäbisch Gmünd, participera à sa deuxième Universiade après Kazan en 2013. Il y a deux ans, il avait atteint la quatrième place avec l'équipe allemande. Cette fois, cela sera plus compliqué. Etant donné que l’ADH n’a sélectionné que trois athlètes, chaque athlète devra effectuer tous les différents appareils - aucune erreur ne sera possible. Mais Helge Liebrich le savait avant d’entrer dans l’avion pour la Corée. Mais quelque chose d’autre a surpris les autres athlètes lors de la phase finale équipe. "Il nous a fallu seulement 27 minutes pour terminer les exercices au sol, le cheval d'arçons et les anneaux. Nous n’avons pas eu le temps de reprendre notre souffle car les officiels avaient déjà appelé le prochain athlète. A Kazan, la compétition a duré une heure et 20 minutes. A Gwangju, chaque exercice durait moins de 10 minutes. Je n’avais jamais vécu quelque chose comme cela", explique Liebrich.

Les athlètes seront également sous pression lors de la deuxième partie des finales par équipe. Pour Helge Liebrich, ce n’est pas un problème, il faudra s'y habituer. Mais hormis cela, sa deuxième participation à l’Universiade lui permettra également de baigner dans l’ambiance du sport universitaire. En 2013 à Kazan, en raison d'une compétition le lendemain matin, il avait dû quitter la cérémonie d'ouverture juste après le défilé des délégations. Cette fois il a pu assister à l’entièreté de la cérémonie. Un moment suspendu dans le temps qu’il n’oubliera jamais.

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