La FISU à la Conférence de la Magna Charta Universitatum

BOLOGNE – La FISU était invitée à diriger l’une des 14e séances de World Café de la Conférence de l’Observatoire de la Magna Charta (http://www.magna-charta.org/). Kolë Gjeloshaj, directeur des services Éducation de la FISU, a ainsi animé la séance sur « Le rôle du sport dans la promotion des valeurs sportives ». La conférence, dont le thème principal était « Les valeurs après 2015 : défi mondial pour les universités et leurs enjeux », s’est tenue à l’université de Bologne, en Italie, les 17 et 18 septembre.

Lors de la cérémonie d’ouverture, les conférenciers se sont penchés sur la façon dont les étudiants apprennent, mais aussi sur les nouveaux défis posés par l’internationalisation de l’éducation. Plusieurs aspects intéressants pour notre mouvement ont été mis en avant, notamment :

Pendant la séance étudiante, Victor Ajao, étudiant Erasmus Mundus nigérian à l’université de Bologne, a cité une phrase résumant l’approche globale des étudiants : « Dites-moi et j’oublierai… Montrez-moi et je me souviendrai… Impliquez-moi et je comprendrai. »

Le deuxième jour, a eu lieu la cérémonie de signature de la Magna Charta Universitatum. À cette occasion, 26 universités de 21 pays se sont ajoutées aux 776 universités de 81 pays déjà signataires. À noter, la participation à cette cérémonie de Romano Prodi, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, ancien Premier ministre italien et président de la Commission européenne, qui a également enseigné à l’université de Bologne.

La présence de la FISU à cette conférence a constitué une opportunité unique de renforcer les liens avec les hauts responsables d’universités, notamment les recteurs et les présidents.

La Magna Charta Universitatum

La Magna Charta Universitatum est un document signé le 18 septembre 1988, jour du 900e anniversaire de l’université de Bologne, par 388 recteurs et dirigeants d’universités de toute l’Europe et d’ailleurs. Elle cite la liberté académique et l’autonomie institutionnelle comme principes permettant une bonne gouvernance et une auto-compréhension des universités pour l’avenir.  La liberté académique constitue le fondement de l’indépendance dans la quête de la vérité et une barrière contre l’intervention indue de gouvernements et de groupes d’intérêt. L’autonomie institutionnelle conditionne l’efficacité et l’efficience des opérations des universités modernes. Elle sous-tend également la constellation unique des études, de l’enseignement et de la recherche, telle que représentée par l’université européenne au cours du dernier millénaire, et elle doit être complétée en conservant ces principes universels. Les universités considèrent à présent ce texte comme la norme d'appartenance à une communauté internationale partageant les mêmes valeurs et objectifs académiques.

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