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L’agilité sur un court avec le Royaume-Uni

ParInternational University Sports Federation

Mis à jour 08/07/2015 à 12:26 GMT+2

L'Anglais, Angus Pedersen, nous décrit les qualités nécessaires pour devenir un très bon joueur de badminton, et notamment double.

L’agilité sur un court avec le Royaume-Uni

Crédit: International University Sports Federation

GWANGJU - La vitesse de la raquette, la foudre. L’agilité et les réflexes sont les deux aspects principaux du badminton et quand on joue en équipe, l’entente entre les partenaires est absolument cruciale.
Angus Pedersen, de l'Université de Bath en Angleterre, déclare qu’outre les capacités naturelles d’un athlète, plusieurs mois d’entrainement sont nécessaires pour réussir dans le badminton.
"Il faut une combinaison des deux : les entraîneurs vous envoient les volants de façon répétitive. Il faut du temps pour s'habituer à faire des swings (coup de raquette) courts, si votre swing est trop long, le volant est déjà passé. Les meilleurs joueurs coréens ont un swing qui ne s’aperçoit pratiquement pas… tout est une question de technique".
Pour faire ces gestes techniques, il est plus important d’effectuer des mouvements en ayant les doigts serrés sur la raquette que de frapper vigoureusement sur le volant. Pedersen estime que la frappe doit devenir un prolongement du bras, tandis que son coéquipier Matthew Carder compare cela au fait de changer de sport, puis de revenir à son sport de base.
"Si vous jouez au tennis pendant une semaine ou deux et que vous rejouez ensuite au badminton, vous aurez du mal à frapper proprement parce que vous vous êtes habitués à une raquette de tennis. Une fois habitué à elle, cela devient beaucoup plus facile".
Le double est la discipline la plus rapide en badminton et pour Pedersen, il est nécessaire de comprendre le jeu de son partenaire pour former une bonne équipe.
"Quand vous jouez à ce niveau, vous devez savoir qui va frapper le volant. Chaque équipe a sa propre idée et il y a beaucoup de débats dans le badminton. C’est à chaque équipe de décider ce qui est le mieux pour elle".
L'Université de Bath possède des installations qui permettent à une grande équipe de pouvoir s’entrainer sous l'égide de Peter Bush qui supervise jusqu'à 50 membres de l'équipe, déclare Pedersen.
"L'objectif de Peter est d'obtenir des points BUCS pour son université. Il y a des séances tous les jours et vous pouvez vous entraîner deux fois par semaine ou autant que vous le désirez, en fonction de votre niveau. C’est parfait pour moi car cela me permet de m’entrainer tous les jours".
L'Universiade est une sorte de Graal, dit Pedersen, tout heureux de pouvoir représenter son pays.
"Vu le niveau des joueurs, cela me donne envie de m’entraîner intensivement une fois rentré à la maison cet été et voir quel niveau je peux atteindre".
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