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Epangue: "J’ai tout donné"

Eurosport
ParEurosport

Publié 22/08/2008 à 22:00 GMT+2

Chaleureusement félicitée par Myriam Baverel et Pascal Gentil, les deux seuls médaillés olympiques français de l’histoire du taekwondo jusqu’à cet après-midi, Gwladys Epangue est entrée dans ce cercle très fermé en décrochant la médaille de bronze en moin

Même si ce n'est pas forcément le métal que vous étiez venue chercher, une médaille de bronze, ça ne se refuse pas...
Gwladys EPANGUE : C'est les Jeux Olympiques. Toute breloque est bonne à venir chercher. Je m'étais préparée pour décrocher l'or. Après, il a fallu rebondir car ma défaite en demi-finale est une vraie déception. Je ne suis pas déçue du match que je réalise contre la Coréenne (Kyungson Hwang). J'ai tout donné. J'étais à fond. Ce n'est pas passé loin. Après, il a fallu que je me remobilise pour la médaille. C'est le bronze, pas l'or, mais je suis tout de même contente.
Le fait d'affronter en demi-finale votre bête noire, cette fameuse Coréenne qui vous a battu deux fois par le passé en finale mondiale, vous a-t-il quelque part un peu bloqué ?
G.E. : Pas du tout. Au contraire. J'étais plus relâchée qu'elle. J'ai tout donné. J'étais hyper concentrée, bien réactive et là dans les bons moments. Ca se joue à rien, malheureusement.
La place en finale se joue sur un gloden score contestable en faveur de la Coréenne. Sa victoire vous semble-t-elle injuste ?
G.E. : Très sincèrement, je pense avoir frappé en premier. Après, je ne peux pas être juge et combattante à la fois. Il y a des arbitres qui ont estimé que la victoire lui revenait. Je n'ai rien à me reprocher. J'ai tout donné. J'ai attaqué, j'ai touché la première. Je n'ai pas de regrets à avoir. Ca a été dur au démarrage mais après, je suis montée crescendo au fil de la compétition. J'ai élévé mon niveau de combat face à la Coréenne car je savais que c'était une redoutable adversaire alors qu'avant, je n'étais pas vraiment entrée dans la compétition. Ce n'était pas la Glawdys qu'on connaît. Ca s'est joué à rien face à la Coréenne.
A-t-il été difficile de se remobiliser après votre défaite en demi-finale ?
G.E. : J'ai eu cinq minutes très dures. Après, mes coaches sont venus me parler. Et je me suis remobilisée tout de suite pour décrocher une médaille car c'est quelque chose de grand d'être médaillée aux Jeux Olympiques.
Pascal Gentil, qui est passé deux fois par ce cap avant de décrocher le bronze, est venu vous voir dans les vestiaires. Que vous a-t-il dit ?
G.E. : Il m'a dit : "Faut rien lâcher. Tu t'es entraînée pour cet objectif. Tu as souffert. Tu as versé des litres de sueur sur le tatami. Physiquement, tu t'es déchirée pour être au top. Tu ne dois rien lâcher."
Etes-vous heureuse ou simplement contente ?
G.E. : Je dirai plutôt satisfaite. C'est bien d'avoir une médaille. Je rentre à la maison avec une breloque, mais ce n'est pas l'explosion de joie. C'est juste une première étape parce que cette médaille va me forcer à continuer jusqu'en 2012 pour décrocher l'or olympique à Londres. Ca me laisse encore de l'avenir.
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