Infographie - 2017 devait être la reconquête pour Djokovic… C’est pour l’instant loin d'être le cas
ParCyril Morin
Mis à jour 03/03/2017 à 18:40 GMT+1
ATP ACAPULCO - De nouveau éliminé prématurément jeudi à Acapulco face à Nick Kyrgios (7-6, 7-5), Novak Djokovic connait un début de saison très compliqué. Après une année 2016 qu’il avait mal finie, le Serbe comptait sur la nouvelle saison pour se relancer et redevenir l’ogre qu’il était sur le circuit. C’est, pour l’instant, loin d’être le cas.
A force, cela devient presque banal. Il y a un moins d’un an, une élimination de Novak Djokovic avant la finale relevait de l’évènement. Désormais, les tremblements de terre ne sont plus que de simples secousses. Car la planète tennis est un peu plus habituée aux sorties de route prématurées de l’ancien numéro un mondial.
Tombé jeudi en quart de finale du tournoi d’Acapulco face à un Nick Kyrgios bouillant (7-6, 7-5), le Serbe a encore connu une élimination précoce. La faute au jeune Australien, jamais aussi bon que lorsque l’on ne l’attend pas. La faute aussi à Juan Martin Del Potro avec qui il avait livré un duel de titans au tour précédent. Il n’empêche, quelles que soient les raisons avancées, le résultat reste le même : Novak Djokovic n’est pas encore redevenu l’ogre qu’il était il y a encore un an.
Plus faible total de points depuis… 2006
C’est bien simple : le "Djoker" n’avait pas connu pareille famine de points depuis 2006. Cette saison, avant Indian Wells qui pourrait l’aider à replumer son faible matelas, le Serbe totalise 385 points. Soit le 18e total du circuit. Et, encore, son titre à Doha de début d’année représente à lui seul 250 points.
Car la suite, c’est très (trop) léger pour un numéro 2 mondial. Une sortie de route à Melbourne, pourtant son jardin, dès le 2e tour et cette élimination pour son premier tournoi en Amérique latine constituent ses autres "performances" cette saison. Et, jamais depuis son accession au plus haut niveau, il n’avait subi autant d’affront. Depuis 2009, sa première année parmi les cadors après son titre à Melbourne en 2008, il n’y a bien qu’en 2014 qu’il avait connu un pareil trou d’air avec son élimination en quarts de l'Australian Open face à Wawrinka.
Et maintenant ?
Surtout, plus que l’aspect comptable, c’est la manière dont "Djoko" a perdu pied qui laisse songeur. D’habitude si redoutable au moment de serrer le jeu, impitoyable lors des jeux décisifs, le Serbe a perdu de sa niaque, de sa rage de vaincre. Le tueur a ainsi perdu son arme principale.
Et, alors que 2017 devait être l’année du redémarrage, le bolide Djokovic a bel et bien calé. Et, mine de rien, le tournoi d’Indian Wells qui se profile la semaine prochaine est déjà un petit tournant. Une finale ou une victoire pourrait permettre au tenant du titre de retrouver un capital confiance bienvenu dans sa chasse au trône mondial. Tout autre résultat marquerait un peu plus les traits d’une année 2017 qui ressemble pour l’instant à un cauchemar pour le Serbe. Vivement que le réveil sonne.
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