Andy Murray éliminé dès le 1er tour par le lucky loser Jordan Thompson

Décidemment, la journée au Queen’s aura été très mouvementée. Car après Milos Raonic et Stan Wawrinka, ce n’est autre que le numéro un mondial, Andy Murray, qui a rendu les armes. Fait encore plus extraordinaire, c’est le lucky loser, Jordan Thompson, 90e mondial, qui fait office de bourreau. Le tout en deux sets secs (7-6, 6-2). Simplement improbable. Mais mérité pour l’Australien tant il aura posé des problèmes à l’Écossais, tenant du titre. Comme un symbole, c’est sur un ace qu’il s’est offert sa plus belle victoire de sa carrière. Sans contestation possible.

Quintuple vainqueur de l’épreuve et double tenant du titre, Andy Murray ne s’attendait sûrement pas à une telle soirée. Sous un soleil à son zénith, le numéro un mondial n’a jamais réellement réussi à rentrer dans son match et dompter un adversaire pourtant à sa portée. La preuve, son taux de premier service est resté à 55% tandis que son nombre de fautes directes a crevé les plafonds (27 fautes directes).

Troisième défaite de la saison face à un joueur hors du Top 50

Après un premier set serré où Thompson aura crânement joué sa chance, c’est sur un tie-break que l’Écossais a finalement craqué. Battu 7-4, il n’a jamais su redémarrer par la suite et a montré des signes de faiblesse inhabituels. Mais cette saison, les adversaires de second rang ont souvent eu tendance à piéger Murray. C’était d’ailleurs la troisième fois que le numéro un mondial perdait en 2017 face à un joueur hors Top 50.

A deux semaines de Wimbledon, où l’Écossais devra évidemment défendre son titre, cette sortie de route fait tâche. Elle laisse surtout un tableau totalement ouvert où les trois premières têtes de série sont déjà out. Aux outsiders d’en profiter.