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Planète Djokovic

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/12/2011 à 17:00 GMT+1

Suite et fin de notre bilan 2011 avec Novak Djokovic. Le Serbe est incontestablement l'homme de l'année. Intouchable pendant neuf mois, Djoko a réussi une saison de rêve, avec à la clé un petit chelem et la place de numéro un mondial. Malgré une fin d'année difficile, le nouveau patron, c'est lui.

Novak Djokovic of Serbia kisses the winners trophy after defeating Rafael Nadal of Spain in the men's singles final at the Wimbledon

Crédit: Reuters

NOVAK DJOKOVIC24 ans, né le 22 mai 1987Serbe – DroitierN.1 mondial
BILAN 2011 : 70 victoires, 6 défaites
10 titres : Open d’Australie, Dubai, M1000 Indian Wells, M1000 Miami, Belgrade, M1000 Madrid, M1000 Rome, Wimbledon, M1000 Canada, US Open
Grand Chelem : 3 titres, une demi-finale (Roland-Garros)
SON TOUR DE FORCE – Sa saison dans son intégralité a été un tour de force. Jusqu’au mois de septembre, le Serbe n’a laissé que des miettes à ses concurrents. Surfant sur la vague de la victoire de la Serbie en Coupe Davis en décembre 2010, Nole a remporté dix tournois en neuf mois, de l’Open d’Australie pour finir par l’US Open, en passant par Wimbledon. Cinq Masters 1000 sont venus se greffer à cette orgie de trophées. La place de N.1 mondial lui est donc naturellement revenue, Rafael Nadal ne parvenant pas à tenir la cadence infernale du Serbe qui a détrôné le Majorquin à Londres.
LA DEFAITE QUI FAIT MAL – Sans nul doute, sa demi-finale à Roland-Garros face à Roger Federer. Alors qu’il avait les armes mentales et tactiques pour battre le Suisse sur la terre battue parisienne, Djokovic n’a pas été capable d’avoir le dernier mot face à l’ancien lauréat de la Porte d’Auteuil. C’est avec une grande déception qu’il a vu sa série de victoires se stopper à 41. Il ne le savait pas encore, mais il a manqué peut-être manqué ici l’occasion de réaliser le Grand Chelem.
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Roger Federer of Switzerland (R) hugs Novak Djokovic of Serbia

Crédit: Reuters

LES TROIS CHIFFRES CLEFS
6 - Son nombre de défaites cette saison. Roger Federer est le seul à l’avoir battu lors de sa folle épopée du début de saison, tout comme Andy Murray en finale du Masters de Cincinnati à ceci près que le Serbe a rendu les armes avant la fin. Premier signe ostensible de la baisse de régime du nouveau N.1 mondial. Après l’US Open, s’en sont suivies quatre sorties avec au final quatre défaites et un forfait (face à Tsonga à Bercy). Un revers sur un abandon face à l’Argentin Juan Martin Del Potro en demi-finales de Coupe Davis, un autre face au Japonais Kei Nishikori en demi-finales de Bâle qui s’est ponctué sur un 6-0 et enfin deux derniers en matches de poule du Masters de Londres face à David Ferrer et Janko Tipsarevic. C’est sa plus mauvaise fin de saison depuis la saison 2007 (cinq défaites de suite).
41 - Djokovic a échoué à une toute petite marche du record de John McEnroe. L'Américain avait aligné 42 victoires consécutives dans les années 80. Le Serbe, lui, s'est arrêté à 41. Entre son revers face à Roger Federer au Masters, fin 2010, et celui, toujours contre le Suisse, en demi-finale de Roland-Garros, Djokovic n'a pas connu la défaite. Une série exceptionnelle. Il aurait pu égaler Big Mac si Fabio Fognini n'avait pas déclaré forfait en quarts de finale à Roland-Garros. Djokovic a égalé Federer, qui avait lui aussi remporté 41 matches d'affilée entre septembre 2006 et mars 2007.
12 619 803 - Soit le nombre de dollars que Novak Djokovic a remportés cette saison. Et uniquement cette saison, et encore sans compter les gains réalisés avec ses sponsors. Le Serbe pourrait faire pâlir de jalousie John McEnroe qui a gagné moins que lui (à 70 000 dollars près) lors de toute sa carrière, avec un palmarès bien plus fourni : 77 titres dont 7 tournois du Grand Chelem pour le gaucher américain (875 victoires pour 198 défaites au total). Dire que les dotations des tournois ont fait un boum exponentiel serait peu dire…
ET MAINTENANT ? Le plus dur commence pour Djokovic, dans la mesure où son année 2012 a 95% de chances d'être moins bonne que la précédente. Inévitablement, la comparaison sera faite dans les six premiers mois entre ses performances 2012 et 2011. A lui de s'en affranchir pour que sa saison dantesque constitue un atout, non un poids. Il y a encore douze mois, il était le chasseur. A partir du mois de janvier, il sera le gibier. Cela dit, ce statut n'a pas semblé lui pesé à l'US Open, où il était arrivé dans la peau du numéro un mondial pour la première fois. Il avait assumé son nouveau statut avec brio et autorité. La priorité pour lui, c'est de retrouver l'intégralité de ses moyens physiques, ce qui n'a pas été le cas en fin de saison. Il arrivera en Australie au mois de janvier sans grands repères et sans la confiance née l'an passé de son triomphe en Coupe Davis. Mais jusqu'à preuve du contraire, le patron, c'est lui.
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