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Andy Murray veut continuer encore cinq ans avec Ivan Lendl

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ParEurosport

Mis à jour 17/12/2012 à 12:35 GMT+1

Andy Murray a trouvé en Ivan Lendl le surcroit de confiance et les précieux conseils qui ont fait de lui un champion olympique et de l'US Open en 2012. Il est à présent persuadé que le tandem dessiné à la hâte a de belles années devant lui.

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Crédit: Eurosport

A l'issue d'une saison où sa nouvelle association avec Ivan Lendl lui a permis de rentrer dans le cercle des vainqueurs en Grand Chelem, Andy Murray voit plus loin. "Ivan et moi avons une très bonne relation, très honnête et très franche, et c'est pour ça que ça a si bien marché et que nous avons ensemble un plan à long terme", a déclaré le lauréat du dernier US Open à un parterre de journalistes britanniques, vendredi.
"Nous avons parlé à la fin de l'année dernière et c'était plus pour du court terme, sur le thème 'Voyons ce que les premiers mois vont donner'. Maintenant, c'est 'Qu'allons nous faire lors des quatre ou cinq prochaines années ?' ", a ajouté l'Ecossais, couronné champion olympique à Wimbledon.
"Une partie de moi se sentait sûrement un peu responsable"
L'actuel troisième au classement ATP entend s'inscrire dans une dynamique avec son coach étasunien d'origine tchèque, numéro un mondial dans les années 80. A 25 ans, il sait qu'il a suivi le même parcours laborieux jusqu'à la consécration d'une victoire majeure, et compte aujourd'hui sur Ivan Lendl, longtemps barré par John McEnroe et Jimmy Connors, pour tenir le cap et passer à l'étape suivante : contester les Roger Federer, Novak Djokovic et autres Rafael Nadal pour s'approprier la place de leader du tennis mondial.
"Depuis les Jeux, je me sens personnellement un peu plus en confiance. Je trouve plus facile de marcher la tête haute, alors qu'avant j'avançais toujours la tête basse, en espérant ne croiser ni avoir à parler à personne", a confié le Britannique. "Peut-être pensais-je avoir déçu du monde en ayant perdu des finales de Grand chelem. On m'avait rappelé pendant six ans, tous les jours, qu'aucun compatriote n'avait gagné un Grand chelem depuis un bon bout de temps. Une partie de moi se sentait sûrement un peu responsable. C'est agréable de ne plus s'en inquiéter pour quiconque et de voir ce que je peux accomplir d'autre." Rendez-vous sur les courts de Melbourne pour un premier élément de réponse. Avec Ivan Lendl sans doute pas très loin.
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