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Murray, Wawrinka, Nishikori, Cilic : un groupe de la mort, un vrai !

Sébastien Petit

Mis à jour 14/11/2016 à 16:17 GMT+1

MASTERS LONDRES - Andy Murray s'avance en numéro un mondial et fort d'une période particulièrement faste. Mais le Britannique va devoir faire face à une sacrée opposition dans le groupe John McEnroe, avec face à lui Stan Wawrinka, Kei Nishikori et Marin Cilic.

Andy Murray et Stan Wawrinka lors du Masters de Londres en 2015

Crédit: Panoramic

Andy Murray

Age : 29 ans
Pays : Grande-Bretagne
Classement : 1er
Meilleur classement : 1er
Titres 2016 : 8
  • Le Masters et lui : Andy Murray n’est jamais allé plus loin que les demi-finales. Il les a atteintes trois fois depuis sa toute première participation en 2008, mais plus depuis 2012. Ses deux dernières sorties au Masters se sont même soldées par deux fiascos en round robin avec deux défaites en trois matches. Si son bilan global est encore équilibré (11 victoires et 11 défaites), ce tournoi reste un des grands rendez-vous de l’année où il n’a jamais vraiment brillé.
  • La stat à retenir : 405. C’est le nombre de points qui le séparent désormais de Novak Djokovic. Et pour la première fois de sa carrière, c’est lui qui est devant au classement ATP, suite à son parcours parfait à Bercy. Si Djoko tombe avant lui au Masters, il gardera donc sa place de choix jusqu’en fin de saison. Sinon, il faudra sortir les calculettes. Une chose est sûre, s’ils se retrouvent en finale l’un face à l’autre, le N.1 sera le vainqueur du Masters.
  • Une raison d'y croire : 18 victoires, 4 titres de suite sur le circuit : le Britannique est dans la forme de sa vie. Depuis la finale cédée à Roland-Garros face à Djokovic, il n’a perdu que deux matches en 46 rencontres (hors Coupe Davis).
  • Une raison de s'inquiéter : Depuis le début de l’année, Murray n’a battu qu’une seule fois Djokovic en quatre rencontres : en finale du Masters 1000 de Rome. Il compte même deux défaites en finale de Grand Chelem à Melbourne et Roland-Garros. Et il a connu ses deux derniers revers face à Cilic à Cincinnati et Kei Nishikori à l’US Open, deux joueurs qui sont dans son groupe et qu’il n’a plus croisés depuis.
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Andy Murray

Crédit: AFP

Stan Wawrinka

  • Le Masters et lui : Une frustration. En trois participations, il a joué trois demi-finales. La première a été à sens unique face à Djokovic. En 2014, Roger Federer l’a éliminé à l’issue d’un match très tendu de près de trois heures, où le Bâlois a sauvé 4 balles de match et où sa femme Mirka s’est fait remarquer... L’année suivante, le même Federer l’a de nouveau battu en trois fois moins de temps.
  • La stat à retenir : 3. Seulement trois joueurs ont battu Wawrinka au Masters : Nadal, Federer et Djokovic. Deux fois chacun. Les deux premiers ne sont pas présents, et le dernier a été battu par le Suisse en finale de l’US Open.
  • Les raisons d’y croire: Avec un nouveau titre du Grand Chelem, Stan Wawrinka n’a plus rien à prouver quant à sa capacité à gagner de grands tournois. Il aime les grands matches et sait sortir son meilleur tennis face aux cadors du circuit, là, il va être servi. Il a dominé Nishikori et Cilic au moins une fois cette année. En somme, il a tout en main pour retenter sa chance en demi-finale.
  • Les raisons de s’inquiéter: Depuis sa victoire à l’US Open, Wawrinka a levé le pied. Il a bien joué une finale à Saint-Pétersbourg (perdue face à Alexander Zverev), mais depuis, il accuse 3 défaites en 6 matches, la dernière face à Jan-Lennard Struff lors de son entrée en lice à Bercy. Cette mauvaise dynamique pourrait le plomber d'entrée de Masters.
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Stan Wawrinka

Crédit: Imago

Kei Nishikori

  • Le Masters et lui : Le Japonais a joué les deux dernières éditions. La première a été assez réussie, avec un accès aux demi-finales. L’autre a été ratée, faute d’avoir pu sortir du round robin.
  • La stat à retenir : 0. Il n’a jamais battu un top 5 au Masters. Avec Wawrinka et Murray dans sa poule, le Japonais va devoir casser cette statistique pour sortir à nouveau du round robin.
  • Une raison d’y croire : Kei a toutes les raisons d'être motivé par le Masters. Il peut parvenir à attraper la troisième place mondiale, décrocher le titre le plus prestigieux de sa carrière et devenir encore plus populaire qu'il ne l'est déjà en Asie. Au Japon, c'est tout un peuple qui est derrière lui. Sa médaille de bronze olympique à Rio (historique pour son pays) et sa victoire sur Murray en quart de finale de l'US Open sont des victoires références pour lui, qui attend toujours de rejouer une grande finale depuis l'US Open 2014.
  • Une raison de s’inquiéter : De tous les joueurs qualifiés pour le Masters, le Japonais est celui qui a le moins bon pourcentage de réussite face aux autres joueurs du Top 10. Cette année, il accuse 10 défaites pour seulement 4 victoires, soit moins de 30% de réussite face aux meilleurs.
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Kei Nishikori

Crédit: AFP

Marin Cilic

  • Le Masters et lui : Le Croate a déjà joué le Masters une fois en 2014. Une édition où il n’avait pas réussi à sortir du round robin, en partie en raison d’une blessure au bras. Djokovic, Berdych et Wawrinka avaient renvoyé le vainqueur de l’US Open à la maison après un zéro pointé et un seul set inscrit.
  • La stat à retenir : 4. Depuis Wimbledon, il reste sur 4 victoires de suite face à des joueurs du Top 10 : Berdych et Murray à Cincinnati, Nishikori à Bâle et aussi Djokovic à Paris-Bercy.
  • Une raison d’y croire: Le Croate est décidé à frapper fort à Londres. Il connait actuellement le meilleur classement de sa carrière (7e) et est clairement celui qui faire le plus de remue-ménage dans ce groupe très relevé. Son gros service et son coup droit dévastateur pourront faire du grabuge, d’autant plus sur dur indoor, surface sur laquelle il vient de remporter le tournoi de Bâle fin octobre et a atteint les demi-finales du Masters 1000 de Bercy.
  • Une raison de s’inquiéter : S'il est capable de battre les meilleurs, Cilic est aussi capable de connaître de sacrés trous d'air. Sa défaite face à John Isner en demi-finale de Bercy, au lendemain de son succès sur Novak Djokovic, est le dernier exemple en date. Son revers face à Jack Sock à l'US Open une semaine après sa victoire à Cincinnai un autre : le moindre relâchement peut le faire dégoupiller.
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Marin Cilic

Crédit: Eurosport

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