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Murray l'épouvantail

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/11/2011 à 17:31 GMT+1

Malgré un arrêt forcé à Bâle, Andy Murray trace sa route. Vainqueur de son 27e match sur 28 joués face à Andy Roddick, le N.3 mondial impressionne à Paris-Bercy. Tomas Berdych, son prochain adversaire en quart de finale, tentera pourtant d'être le premier à le faire tomber depuis Nadal à l'US Open.

TENNIS Andy Murray during his Paris Masters third-round win over Jeremy Chardy

Crédit: AFP

S'il y a bien un joueur qui n'est contrarié ni par la surface ni par les balles à Bercy, c'est Andy Murray. Dans la foulée de sa tournée triomphale en Asie (avec trois titres remportés), l'Ecossais a enchaîné une 17e victoire de suite sur le circuit. Oublié son forfait de dernière minute à Bâle pour une douleur à la cuisse : le N.3 mondial semble toujours aussi affûté. Jérémy Chardy battu 6-2, 6-4 la veille, puis Andy Roddick, expédié 6-2, 6-2 jeudi en une heure de jeu, l'ont appris à leurs dépens d'une manière cinglante.
"Je ne trouve que j'ai beaucoup mieux joué que lui, ironisait même en conférence de presse A-Rod qui ne finira pas dans le Top 10 mondial pour la première fois depuis 2001. Cela paraît évident ! J'ai simplement joué de malchance." A l'image de leur dernière rencontre en demi-finale du Queen's cet été (6-3, 6-1), l'Américain a vite compris qu'il n'y avait pas grand chose à faire face à ce Murray-là, impressionnant de maîtrise. "Il ne fallait pas le laisser dominer et j'ai pu prendre son service très tôt, a confirmé Andy auteur de peu de fautes directes et 83% de premières balles. J'ai très, très bien joué, de façon intelligente. Je suis content de ce j'ai fait sur le court."
17e victoire de suite
Justement ce court, n'est-il pas trop lent pour un joueur qui adule le gazon et un peu moins la terre battue ? "C'est loin d'être mon court favori du circuit. Ce n'est pas une surface que je déteste, mais elle est loin d'être la meilleure pour mon jeu." La confiance de l'Ecossais jure en tout cas avec celle de Novak Djokovic qui prend toutes les précautions possibles pour faire profil bas. Entre une épaule droite qui le tiraille et une endurance à retrouver, le N.1 mondial ne se donne plus en grand favori de ce tournoi qu'il a remporté en 2009 face à Gaël Monfils. Avec 27 victoires sur ses 28 derniers matches, ce serait plutôt le N.3 mondial qui fait figure d'épouvantail dans cette deuxième partie de saison, où il s'est adjugé les deux derniers Masters 1000 à Cincinnati et Shanghai.
Andy Murray, qui n'a pas raté une participation à Bercy depuis 2006, semble bien parti pour passer le stade des quarts de finale qu'il n'a jamais dépassé à Paris. Richard Gasquet (2007), David Nalbandian (2008) et Gaël Monfils (l'an passé) ont tous mis fin au parcours du Britannique aux portes du dernier carré. Cette année, il aura face à lui Tomas Berdych, vainqueur à Paris il y a déjà six ans. Le Tchèque, qui s'est enlevé un poids des épaules en assurant sa présence à Londres pour jouer la Masters Cup après sa victoire sur Janko Tipsarevic, a des arguments à revendre. Plus que ses deux dernières victoires face au Britannique (la dernière remonte à Roland-Garros en 2010), le 7e mondial a récemment remporté le tournoi de Pékin en "jouant en ce moment son meilleur tennis", selon Murray. Il tentera d'être le premier joueur à le faire tomber depuis Rafael Nadal en demi-finales de l'US Open.
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