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Coupe Davis : Michael Llodra très déçu ne pas avoir été retenu pour France-Australie

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/01/2014 à 13:53 GMT+1

Evincé du groupe France qui affrontera l'Australie la semaine prochaine (31 janvier-2 février), Michaël Llodra s'est dit déçu de ne pas être retenu en Coupe Davis, raison pour laquelle il n'est pas encore parti à la retraite. Avec la ferme intention de refaire son retour cette saison, le Parisien sait ce qui lui reste à faire pour convaincre Arnaud Clément de le reprendre.

TENNIS OPEN D'AUSTRALIE 2014 Michael Llodra

Crédit: Panoramic

Michaël Llodra accuse le coup. Non retenu par le capitaine Arnaud Clément pour affronter l’Australie au premier tour de la Coupe Davis, du 31 janvier au 2 février à Mouilleron-le-Captif, le Parisien s’est montré fataliste dans les colonnes de L’Equipe. "A un moment donné il faut faire des choix, un capitaine est là pour ça. On ne sait pas si c’est bon ou si c’est mauvais. Il a voulu essayer quelque chose de différent. Il faut respecter ce choix, même si, vous vous en doutez, je suis très, très, très triste de ne pas faire partie de cette équipe. Cela fait mal quand on l’apprend. Les premières heures ont été difficiles, la première nuit aussi… Mais il fallait bien que ça arrive un jour."
Depuis sa toute première sélection en 2002, en quarts de finale face à la République Tchèque, prenant alors la place de Cédric Pioline au côté de Fabrice Santoro, Michaël Llodra n’a manqué qu’une seule rencontre : la finale contre la Russie cette même année, à Paris-Bercy. Depuis, il avait pris part aux 26 derniers rassemblements de l’équipe de France. Il a annoncé que 2014 serait sa dernière année sur le circuit, toujours aiguillonné par l'envie de remporter le Saladier d’argent : "J’ai toujours mis en avant la Coupe Davis. Ce qui m’a poussé à continuer une année de plus, après en avoir parlé à ma famille, c’était d'essayer de soulever ce Saladier d’argent. Ce n’est pas passé loin à plusieurs reprises. C’était mon moteur. La frustration est encore plus grande. Il faut l’accepter et rebondir."
La concurrence est rude, on a énormément de joueurs qui peuvent jouer en simple et en double
Pour ce match où l’équipe de France a choisi de recevoir sur terre battue, Arnaud Clément a retenu Richard Gasquet (numéro 9 mondial), Jo-Wilfried Tsonga (n°10), Gilles Simon (n°19), Gaël Monfils (n°32) et Julien Benneteau (n°38). Soit un mix entre les trois hommes les mieux classés à l’ATP, un autre en forme et très à l’aise sur terre battue (Monfils) et un bon joueur de simple aux références certaines en double : Julien Benneteau. Ce dernier tient la corde pour être aligné le samedi, lui qui a déjà joué à sept reprises avec Llodra en Coupe Davis (4 victoires, 3 défaites). Cette fois, il devrait logiquement avoir pour équipier Richard Gasquet ou Jo-Wilfried Tsonga. Avec le premier, il est monté sur le podium des Jeux olympiques de Londres en 2012. Avec le second, il a remporté un Masters 1000, à Shanghaï en 2009.
La décision n’a évidemment pas été simple à prendre pour Arnaud Clément, très ami avec Llodra. Ensemble, le duo a disputé de nombreux doubles de Coupe Davis, dont la finale à Belgrade en 2010, et a remporté un titre du Grand chelem, à Wimbledon en 2007. "Cela n'a pas été facile, opine le capitaine. Je sais que c’est sa dernière année, ça lui tient énormément à cœur. Mais mon objectif est de faire la meilleure équipe possible. La concurrence est rude, on a énormément de joueurs qui peuvent jouer en simple et en double, et je pense que la meilleure équipe c’est celle-ci, avec de larges combinaisons en simple et trois joueurs qui ont eu des grands résultats en double."
Reste que la porte n'est pas tout à fait refermée sur le plus beau palmarès français de l'ère Open en double : encore en course au stade des demi-finales de l'Open d'Australie, associé à Nicolas Mahut, Llodra retrouve des résultats plus conformes à son standing, après six derniers mois difficiles, durant lesquels il n'a gagné que neuf matchs en autant de tournois. Avec ce bon parcours austral, la candidature du Parisien pourrait bien, selon les circonstances, redevenir d’actualité lors d’un éventuel quart de finale contre l’Espagne ou l’Allemagne, dans les deux cas en France. Llodra a bien conscience de l’équation : "Cela passe par des victoires sur le circuit pour être sélectionné."
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