Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après le double de France - Suisse : "Etre bon ne suffit pas", juge Gasquet… qui ne l'a même pas été

Sébastien Petit

Mis à jour 22/11/2014 à 21:10 GMT+1

Richard Gasquet n'a pas répondu à toutes les attentes placées en lui en sombrant lors du double de samedi face aux Suisses. Inquiétant avant de peut-être retrouver Roger Federer, dimanche lors de la dernière journée de la finale de la Coupe Davis.

Richard Gasquet face à la doublette Wawrinka - Federer

Crédit: AFP

"Je n'ai pas fait un match exceptionnel". Samedi, Richard Gasquet savait mieux manier l'euphémisme que la raquette. Le Biterrois, qui avait de si bonnes sensations depuis le début de la préparation de la finale, n'a pas répondu aux attentes. Lui qui avait si bon face à la République tchèque de Tomas Berdych en septembre lors de la victoire en demi-finale n'a pas été capable de se transcender dans les mêmes proportions.
S'il devait garder un moment de ce match, ce serait peut-être la première manche. Avant que les Suisses ne fassent main basse sur la partie, Gasquet a été le Français le plus solide au service. Mais c'est lui qui a craqué sur le premier break suisse du match à 3-2 sur la mise en jeu de son coéquipier. Dans le deuxième set, les Tricolores se sont procuré cinq balles de break. Autant d'occasions manquées qui auraient pu changer (un peu) la physionomie du match. L'issue du match ? Difficile de l'affirmer tout de même, vu la prestation de haute volée des Suisses. Mais au moins, il y aurait pu avoir enfin un peu de suspense dans ce long week-end, où l'on a assisté pour l'instant à trois rencontres à sens unique.
Je n'ai jamais joué un double aussi fort
"J'aurais pu mieux jouer. Je n'ai pas réussi à convertir les balles de break au deuxième set. Le match n'était pas gagné pour autant, mais cela nous mettait dans de bonnes dispositions. Cinq balles de break dont quatre sur mon côté... Je pouvais faire mieux sur certaines." C'est d'autant plus frustrant que ces occasions de break ne se sont pas concentrées sur un seul jeu de service, mais sur trois différents dans cette deuxième manche. A ce niveau-là, ce sont des errements qui se payent cash. Et c'est encore Gasquet qui a plongé en fin de deuxième set, avec un jeu de service catastrophique à 5-5. 
picture

Richard Gasquet et Julien Benneteau au filet face à la Suisse

Crédit: Panoramic

Les deux dernières manches ont été une longue dérive des Français, notamment dans le dernier acte où ils ont été inquiétés sur tous leurs jeux de service. "Mes coups ne sortent pas parce que les Suisses ont très bien joué. Je n'ai jamais joué un double aussi fort. Les mecs en face ont été très solides dans tous les compartiments du jeu. On n'a pas réussi à se libérer sur une ou deux balles de break où je n'ai pas fait la différence. Une let, un retour que je rate… Sur des joueurs comme ceux-là, il faut être exceptionnel : être bon ne suffit pas." Sauf que samedi, Gasquet n'a même pas été bon.
"Il faut rebondir. Tout n'est pas fini. À moi de le faire, si je suis amené à jouer demain", a tout de même lâché un Gasquet questionné à ce sujet. Si Tsonga venait à manquer le rendez-vous de dimanche, le Biterrois serait-il en mesure de faire face à un Federer qui joue sans avoir peur de se blesser ? "Je ne sais pas s'il monte en puissance. Il a fait un grand double, il a été très fort et très solide sur tous les compartiments du jeu. De jour en jour, il va se sentir mieux mais je n'en ai aucune idée." Après l'euphémisme, le déni. Si dimanche, il venait à remettre la France à égalité à la place de Tsonga, ce sera à coup sûr la plus belle victoire de sa carrière. Et on oublierait un peu ce samedi.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité