Coupe Davis - Demi-finales : Pour les Suisses aussi, tout va bien

France-Suisse, on semble y aller tout droit. Comme la France, l'équipe helvétique mène deux victoires à zéro à l'issue des deux simples de vendredi. Stanislas Wawrinka a facilement pris le dessus sur Fabio Fognini en trois petits sets (6-2, 6-3, 6-2) à Genève. Auparavant, Roger Federer avait lui aussi dominé son adversaire, Simone Bolelli en trois sets (7-6 (7/5), 6-4, 6-4) et 2h19. Les Suisses se retrouvent donc en position idéale pour atteindre la finale, ce qui serait une première pour eux depuis 1992, et celle perdue contre les Etats-Unis.

Stan Wawrinka n'a eu besoin que d'1h30 pour s'imposer face au fantasque Fognini, auteur d'un grand nombre de fautes directes (44). Le joueur helvète s'est lui aussi montré maladroit (36) mais cela a été compensé par son jeu d'attaque, lui qui a réussi 37 coups gagnants (14 seulement pour l'Italien).

Fognini n'a fait illusion que durant dix minutes dans la deuxième manche pour effacer un break avant de se procurer une balle de 4-3 sur le service du Vaudois. Mais Wawrinka a parfaitement assumé son statut. Le lauréat de l'Open d'Australie et de Monte-Carlo n'a pas fait preuve de fébrilité, comme lors des quarts de finale contre le Kazakhstan. Grâce à sa puissance, au service notamment, et quelques prouesses dans son jeu de défense, il a rapidement mis fin au suspense pour le plus grand plaisir des 18.000 spectateurs du Palexpo.

Auparavant, Roger Federer avait donc lui aussi dominé son adversaire, Simone Bolelli, en trois sets (7-6 (7/5), 6-4, 6-4) et 2h19 vendredi à Genève. La Coupe Davis, c'est l'un des rares titres manquant encore au palmarès de Federer, avec la médaille d'or olympique en simple. Le recordman des trophées en Grand Chelem (17) a bien lancé son équipe face à un Bolelli accrocheur, qui a quasiment fait jeu égal avec lui pendant plus d'un set et demi. En dépit d'un nombre mirobolant de fautes directes (51 au total, contre 65 pour l'Italien), le champion suisse a su faire parler son métier dans les points cruciaux, notamment avec un service solide (85% de points gagnés après avoir réussi sa première balle).

Après un tie-break globalement maîtrisé, le Bâlois a dû attendre l'heure de jeu pour se procurer sa première balle de break de la rencontre. Il ne la concrétisait pas mais réussissait à chiper le service de son adversaire à 3-3. Il a refait le même coup à l'Italien lors du troisième jeu de la deuxième manche, aidé par la bande du filet, et s'est ensuite montré solide jusqu'au bout. Federer pourrait rejouer dès samedi le double, comme il l'avait fait contre le Kazakhstan en quart de finale.