Yannick Noah : "J'ai connu des sélections plus évidentes"

Lille. Finale de la Coupe Davis. J-3. RAS. "Tout le monde va bien, sans exception", s'est réjoui Yannick Noah, mardi. Pour le capitaine de l'équipe de France, qui affronte la Belgique de vendredi à dimanche, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ses troupes ? Elles sont au top physiquement, même Pierre-Hugues Herbert, qui a dû renoncer à la fin du Masters de double en raison d'un dos récalcitrant.

"Pierre-Hugues a été blessé à Londres, il fallait qu'il récupère et qu'il me montre qu'il est capable de tenir. J'ai pu m'en rendre compte hier", a révélé le boss des Bleus, ravi. De là à donner son équipe et piocher ses quatre titulaires définitifs parmi son groupe élargi ? Pas encore. "J'ai une idée un peu plus précise, car j'ai des infos que je n'avais pas forcément il y a deux-trois jours. La décision finale sera prise au dernier moment". Conclusion, il faudra attendre jeudi, la fin de matinée et le tirage au sort.

Et si l'on en croit Yannick Noah, la tâche dévolue au capitaine n'est pas des plus simples. Encore un peu et les Bleus auraient des problèmes de riches. "(L'équipe) sera de toute façon difficile car les six joueurs sont en forme. Quand on voit les derniers résultats et l'engagement lors des entraînements... J'ai connu des sélections plus évidentes", a ajouté Noah qui avait retenu un groupe élargi de six tennismen pour la préparation.

La semaine dernière, Yannick Noah a dévoilé une équipe de six membres, avec quatre titulaires (Jo-Wilfried Tsonga, Lucas Pouille, Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert) dont une partie est partante à 99,9% (Tsonga et Pouille en simples). L'autre moitié, la paire Herbert - Mahut, est en balance avec Richard Gasquet et Julien Benneteau, qui sont remplaçants... sur le papier. On en saura plus jeudi. Pas avant.