Arnaud Clément : "Un peu 'flippé' par les risques" liés aux conditions d'Argentine - France

Arnaud, les entraînements ont, mercredi encore, été compliqués au vu des conditions météorologiques. Comment vous êtes-vous préparés dans ce contexte ?
A. C. : Sur les deux derniers jours, ce n’était pas vraiment une préparation optimale. Mais les jours précédents, nous avons passé beaucoup d’heures sur terre battue. C’était très positif. D’ailleurs, les premiers jours sont toujours les plus importants. Après, on s’adapte. On essaie de faire attention aux conditions avec un court un petit peu plus glissant. En tout cas, les conditions d’entraînement sont les mêmes pour les deux équipes. Il n’y a donc aucun avantage d’un côté ni de l’autre par rapport à ça.

En tant que capitaine, avez-vous redouté d’envoyer vos joueurs sur une terre battue boueuse et glissante ?
A. C. : Oui, c’est ce que je me suis dit. Les joueurs ont leurs sensations. Ils font toujours très attention au physique, aux blessures. Mais c’est vrai que lorsque l’on est dans la position dans laquelle je suis aujourd’hui, on fait encore plus attention. On est un peu plus 'flippé' par ces risques.

Normalement, les conditions météorologiques devraient s’améliorer pour les prochains jours…
A. C. : Le gros est passé. Pour les matches, les conditions seront bien meilleures.

Pouvez-vous nous dire un petit mot sur Richard Gasquet qui a joué en double aujourd’hui plutôt qu’en simple à l’entraînement ?
A. C. : Richard n’est encore complétement à fond. On fera un point ce soir et on verra comment cela se passe.

On a du mal à s’imaginer que vous puissiez vous priver de Richard Gasquet qui est en très grand forme actuellement…
A. C. : Il fait une super saison. Après, il y a pas mal de paramètres à prendre en compte pour une sélection et un changement de surface. Aujourd’hui, j’ai toujours mon groupe de cinq joueurs, qui sont compétitifs. J’ai énormément de possibilités pour le double, mais également pour les simples. On va faire un dernier point ce mercredi soir tous ensemble et je leur annoncerai la sélection.

Comment avez-vous trouvé Jo-Wilfried Tsonga car il y avait des craintes sur son niveau de jeu…
A. C. : Moi, je n’ai pas eu de craintes quant à son niveau de jeu ! Je sais qu’il est extrêmement motivé par la Coupe Davis. Je le vois à chaque fois. Je l’ai vu à Rouen. Je le vois ici. Dès les premières minutes d’entraînement, il est à fond. Je n’ai pas de doutes sur le fait qu’il va sortir de très bons matches ce week-end. 

Parlez-nous de l’Argentine qui se présente sans Juan Martin Del Potro. C’est un élément important…
A. C. : Oui. Mais je dirais que c’est plus une question pour les journalistes argentins à l’équipe d’Argentine. On se prépare à une rencontre difficile. On se prépare pour jouer notre meilleur tennis et faire de gros matches. Après que l’on joue contre Del Potro ou Monaco, ce n’est pas quelque chose qui rentre en ligne de compte pour nous. Mais leur équipe aurait été plus forte évidemment avec Del Potro, on ne va pas dire le contraire.