Coupe Davis : Vite fait et très bien fait, les Bleus filent en quarts

L’équipe de France peut d’ores et déjà se projeter sur le mois de juillet. Elle sera au rendez-vous des quarts de finale de la Coupe Davis, où elle devra se déplacer en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Son voyage en Allemagne a définitivement viré au succès total samedi avec la victoire en double de Julien Benneteau et Nicolas Mahut, qui ont dominé en trois sets (6-4, 6-3, 6-2) la paire composée de Benjamin Becker et Andre Begemann. Après les victoires en simple de Gilles Simon et Gaël Monfils, la France mène donc 3-0 et décroche sa qualification avant même les simples de dimanche. Une bonne, une très bonne chose de faite.

Nicolas Mahut conservera un bon souvenir de sa première titularisation en Coupe Davis. A 33 ans, l’Angevin a été digne de la confiance de son capitaine Arnaud Clément. Inspiré, tranchant et déterminé, il a été le moteur du double tricolore, aux côtés d’un Julien Benneteau parfois en délicatesse côté retour mais qui a globalement bien tenu la baraque lui aussi. Avec deux spécialistes du double de cette trempe, l’atout devient maitre.

Le tandem tricolore était en tout cas nettement au-dessus de son homologue allemand, qui a payé cash les difficultés de Begemann, son maillon faible. C’est lui qui a concédé son service dans les deux premières manches, à 5-4 pour les Bleus dans la première manche et à 4-3 dans la deuxième. Mahut et Benneteau, eux, n’ont jamais lâché le moindre service à leurs adversaires. Ils n'ont même eu que deux balles de break à écarter, dont une dans le tout premier jeu du match. Lorsqu’ils ont réussi un nouveau break, cette fois sur la mise en jeu de Benjamin Becker, d’entrée de troisième set, la messe était donc dite. La troisième manche a d'ailleurs viré à la formalité (6-2).

En à peine deux heures, le troisième point est donc tombé dans l’escarcelle tricolore. Pour la sixième année consécutive, les Français seront au rendez-vous des quarts de finale en Coupe Davis. Le prochain déplacement sera probablement plus compliqué, qu’il s’agisse de traverser la Manche ou l’Atlantique. D’ici là, de l’eau coulera sous les ponts. Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, absents à Francfort, seront peut-être de retour. En tout cas, le piège allemand a été remarquablement évité. Trois mois et demi après la douloureuse défaite en finale contre la Suisse, la page semble avoir été tournée.