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Yannick Noah au moment de s'asseoir sur la chaise de capitaine: "Je vais essayer de faire le fort"

ParAFP

Publié 03/03/2016 à 20:40 GMT+1

Yannick Noah aura "forcément" un petit pincement au coeur au moment de s'asseoir, vendredi à Baie-Mahault contre le Canada. Sur la chaise de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis qu'il n'avait plus dirigée depuis 18 ans. "Mais je vais essayer de faire le fort", a ajouté le guide des épopées de 1991 et de 1996, qui compte sur le public pour jouer son rôle de supporteur.

Yannick Noah - Coupe Davis 2016

Crédit: Panoramic

Il a fallu attendre sept ans pour voir Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet, Gaël Monfils et Gilles Simon alignés, tous les quatre, sur la feuille de match. N'est-ce pas étonnant quand on connaît la valeur de ces joueurs?
Y.N. : Ce n'est pas simple. Dans un match de Coupe Davis, il y a un point de double, le deuxième jour, qui est souvent décisif. Souvenez-vous, à chaque Coupe Davis que nous avons gagnée, le double a été décisif. Aujourd'hui, nous n'avons pas de joueurs de double qui sortent vraiment du lot. Quand on choisit d'aligner nos deux joueurs de simple pour le double, il faut quasiment sacrifier deux joueurs qui sont dans les quinze premiers mondiaux. Ce n'est pas simple. C'est un peu le problème qu'ont rencontré mes prédécesseurs, Guy (Forget) et Arnaud (Clément). Cette fois-ci, cela se passe comme ça. Mais le problème se posera à chaque rencontre.
Vous attendez une belle fête?
Y.N. : Oui, j'espère que nous aurons avant tout des supporteurs, plus que des spectateurs. Jouer ici, c'est spécial. J'espère que l'on pourra se servir de l'énergie du public. Il y aura aussi peut-être ce sentiment selon lequel, quoi qu'il arrive nous allons gagner... Mais ça, on va gérer. Malgré tout, On ne joue pas une exhibition. Vendredi, il faut gagner. C'est important. Je m'attends à des matches difficiles. Il faudra donner le maximum sur chaque point et gérer toutes les situations, quel que soit ce que les adversaires nous proposeront.
Aurez-vous un pincement au coeur au moment de vous asseoir sur la chaise de capitaine?
Y.N. : Forcément. Mais je vais essayer de faire le fort. J'y pense depuis un moment. En plus, mes gosses seront là. Pour mon petit dernier, voir son papa capitaine de l'équipe de France, c'est quelque chose d'incroyable. Il est fan de Gaël, de Jo, de Richard... Il les voit souvent. Rien que pour ça, déjà, c'est quelque chose. Et puis, je suis heureux d'être là. J'ai été très bien accueilli dès les premières minutes. J'ai trouvé mes repères tout de suite. Je suis content de travailler d'une manière un peu différente. Il y a une petite évolution avec Cédric (Pioline, capitaine adjoint). Il m'aide beaucoup. On est vraiment complémentaire. C'est mon ami. Les joueurs ont un encadrement de qualité.
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