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Irrésistible France

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 10/07/2010 à 22:46 GMT+2

Michael Llodra et Julien Benneteau ont décroché le 3e point qualificatif face à l'Espagne en 1/4 de finale de Coupe Davis, lors du double gagné face à la paire Verdasco/Lopez 6-1, 6-2, 6-7, 7-6. Les Bleus affronteront la Russie ou l'Argentine en demie, dans une rencontre qui se jouera en France.

TENNIS 2010 DAVIS CUP FRANCE LLODRA

Crédit: AFP

COUPE DAVIS - Quarts de finale
FRANCE - ESPAGNE : 3-0
Clermont-Ferrand - Dur indoor
Michael Llodra/Julien Benneteau (FRA) battent Fernando Verdasco/Feliciano Lopez (ESP) 6-1, 6-2, 6-7 (6/8), 7-6 (7/5)
La 3e rencontre a finalement été la bonne. Après les deux premières banderilles plantées par Gaël Monfils et Michael Llodra lors du premier jour, les Français ont réussi à tenir le choc face aux taureaux espagnols lors du match de double qui s'annonçait explosif. Privés de Rafael Nadal, les doubles tenants du titre étaient dans une posture qu'ils n'aiment guère: dos au mur. A tel point que même les statistiques n'étaient plus en faveur des Ibères : jamais ils n'avaient arraché une qualification en étant menés 2-0 après la première journée. Cela s'est effectivement vérifié lors de ce week-end clermontois, grâce à la paire Llodra-Benneteau.
La France qualifiée pour les demi-finales de la Coupe Davis, cela ne s'était plus vu depuis 2004. Cette année-là, elle s'était inclinée face à l'Espagne, une nation qu'elle n'avait plus battue depuis 1923 et qui restait sur 5 victoires de suite face aux Français. L'ampleur de la tâche s'annonçait difficile, mais pas impossible vu la motivation affichée. Surtout après une première journée qui a surpris tout le monde. A l'heure d'entrer sur le court de Clermont-Ferrand, les visages espagnols étaient fermés. Ceux des Français concentrés, l'idée rabâchée que la qualification n'était pas encore acquise trottant dans toutes les têtes.
Alors que l'on s'attendait à une déferlante espagnole, ce sont les Français qui débutaient mieux la partie. Moins brouillons que leurs adversaires, Llodra et Benneteau ont très facilement gagné les deux premières manches, pliées en 56 minutes de jeu. "Le début a été très bon, puis j'ai un peu faibli sur un jeu de service et ils sont revenus. On a fait un match très solide dans une ambiance incroyable", a expliqué Benneteau. En face, l'équipe espagnole semblait ne plus beaucoup y croire, avant que Verdasco, médiocre depuis le début de ce match, ne sonne la révolte. Et ce, alors que les Bleus avaient un break d'avance dans le 3e set. A 4-2, Benneteau perdait son engagement, avant que le 10e mondial ne permette aux Espagnols de poser la main sur la manche. Plus vivace à la volée, c'est lui qui sauvait une première balle de match dans le premier jeu décisif sur son service et poussait Benneteau à la faute sur la balle de set espagnole.
L'Argentine ou la Russie ?
L'euphorie d'une victoire pliée en 3 sets vite retombée, les Bleus gardaient espoir en faisant la course en tête dans la 4e manche. Avec des jeux de service maîtrisés de chaque côté, Espagnols et Français se répondaient dans un match qui s'équilibraient indéniablement. Verdasco sauvait même 3 balles de break sur sa mise en jeu dans le 6e jeu du 4e set pour refroidir un peu plus velléités françaises d'en finir avant le 5e set. Le 2e jeu décisif portera finalement bien son nom. Poussés à bout sur une surface dure et rapide qui ne leur a guère réussi, les Espagnols cédaient sur leur 4e balle de match sur une dernière volée de Llodra, après deux sauvetages désespérés de Verdasco. "Battre les doubles tenants du titre avec la manière, c'est fabuleux. Quand j'ai commencé le tennis, mon rêve était de jouer pour la France. J'avais vu Leconte et Forget gagner la Coupe Davis en 1991 à la télé. Depuis, j'espère les imiter", a réagi Llodra les yeux pleins d'émotion.
Revoici la France en route pour les demi-finales, pour la 46e fois de son histoire, la 4e en dix ans. Et tout ça, sans Tsonga... Les Tricolores rencontreront la Russie ou l'Argentine, qui s'affrontent ce week-end à Moscou. Le match aura lieu du 17 au 19 septembre, à domicile quel que soit l'adversaire. "Le fait de jouer à la maison, c'est un sacré avantage, on avait le public, le court, les balles qu'on avait choisies aussi, et même si l'équipe espagnole était plus forte sur le papier, on a gagné", a reconnu Guy Forget. "Encore une fois, je suis heureux de la façon dont ils ont joué. C'était dur émotionnellement, mais ils ont su prendre leur chance. J'espère qu'ils seront en grande forme tous ensemble en septembre". Tous et avec une équipe au complet.
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