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Monfils : "Tout va bien"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/11/2010 à 18:57 GMT+1

Gaël Monfils a besoin de repos, et de journalistes qui ne cherchent pas midi à quatorze heures. "Physiquement, tout va bien, je n'ai pas mal au pied, et si j'avais eu mal, le capitaine vous en aurait parlé", lance le N.1 français, toujours "maître des incertitudes", du contexte ou de son jeu.

TENNSI 2010 MONFILS COUPE DAVIS CUP

Crédit: Imago

"Vous aussi vous avez envie qu'on la gagne cette finale ? Alors, je ne comprends pas pourquoi on monte des trucs tous seuls. Moi, ça va très bien, je n'ai pas à me justifier. Je n'ai jamais été inquiet", Gaël Monfils évoque le petit buzz de la veille autour de ses examens médicaux dans l'après-midi de mercredi. "Un check-up normal, tout va bien", poursuit-il en ajoutant un peu agacé : "La presse a monté un gros truc alors qu'il n'y a rien. Même ma mère s'est inquiétée ! Si j'avais vraiment mal au pied, le capitaine vous en aurait parlé". Ce jeudi, Monfils en a assez de se justifier, il veut profiter de ce temps de stage avant de "rentrer dans le vif du sujet" dimanche soir à Belgrade.
S'il n'est pas question de paranoïa autour de l'équipe de France, les blessures de Jo-Wilfried Tsonga et de Julien Benneteau ont trop bouleversé le visage du groupe pour ne pas déclencher une vigilance peut-être exagérée ce mercredi autour de la santé du finaliste de Bercy. Autour de celui qui est l'incontournable N.1. Et qui veut se protéger et protéger le groupe : "Imaginez que j'ai mal au pied, on va en Serbie, les Serbes savent que j'ai mal au pied, c'est encore une information..." Bon, le Docteur Montalvan avait fait son diagnostic la veille, sans être alarmant, et tout avait été déjà désamorcé. Ce qui reste aujourd'hui, c'est un Monfils qui veut prendre son temps, et ne pas être court-circuité par des histoires d'infirmerie.
Dimanche, on sera dans le vif du sujet
Ni par les Masters où officie Novak Djokovic, Gaël a jeté un coup d'oeil sur les résultats et la NBA ces derniers soirs, mais il est dans une phase de récupération : "J'avais prévu une dizaine de jours de repos". "Mercredi, j'ai fait un peu de basket, j'ai fait deux heures d'entraînement ensuite, et petit à petit je vais prendre des charges de plus en plus lourde". Monfils est encore très loin de Belgrade.
"Aujourd'hui, on ne sait rien, lance-t-il. On nous parle vachement de l'ambiance, mais on n'est même pas là-bas. La on s'entraîne sur une surface mais on ne sait pas sur quoi on va jouer là-bas. On n'en sait rien. Il y a beaucoup d'incertitudes. Donc, moi je le prends normalement, on est là pour bien se sentir et dimanche on va vraiment entrer dans le vif du sujet."
Du repos
Bien se sentir... Justement, après une coupure, où en sont ses sensations ? "Cela revient progressivement, mais il fallait couper, car je suis fatigué. C'est pas facile de savoir s'il faut beaucoup s'entraîner ou pas. Je vais pas me mettre dans le rouge et en même temps il faut que je supporte de bonnes charges. J'essaie d'écouter mon corps, mais ce qui va prédominer, ce sera le repos. Physiquement, si je me sens mieux, ce sera toujours un plus. Je vais peut-être jouer moins, mais je vais garder du jus."
Comme à Bercy, où il avait souligné son côté "bizarre", "imprévisible", il explique : "Ma force entre guillemets, c'est que du jour au lendemain, on ne sait pas trop ce qu'il peut se passer avec moi. Je peux beaucoup m'entraîner et très mal jouer. Et je peux ne pas avoir beaucoup de tennis et bien jouer longtemps !" Avec les matches en cinq sets de la Coupe Davis, Monfils veut surtout anticiper les éventuels changements de surface, et veut faire attention à ses genoux.
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