Ce sera l'Espagne

Battue au premier tour par la Russie le week-end dernier (3-2), la France tentera de sauver sa place dans l'élite, à laquelle elle appartient depuis la création de l'épreuve en 1963, en s'imposant en barrage comme lors des trois dernières années, face au Japon en 2008, la Slovaquie en 2009 et l'Allemagne en 2010. Cette fois, c'est l'Espagne qui se dressera sur sa route.

Escudé estime que "sur le papier, l'Espagne est peut-être un peu en dessous des autres nations que sont l'Australie, les Etats-Unis et la Slovaquie". "On souhaite toujours pour ce genre de match, où il faut sauver sa place dans le groupe mondial, jouer l'équipe la plus faible. Mais cette fois-ci il n'y en a pas vraiment, et ce sera donc un barrage difficile", ajoute-t-il toutefois.

La France a certes pour elle "l'expérience de ce genre de match" de barrage puisqu'elle en a disputé au cours des années précédentes, mais les Espagnoles sont "de très bonnes joueuses", qui de plus joueront à domicile, souligne-t-il. Revenant sur la défaite des Françaises face aux Russes, Escudé estime que "la logique a été respectée" car "les Russes étaient plus fortes que nous, que ce soit sur le papier ou dans le jeu". Pour autant, "avec le recul, on est forcément déçus car on a entrevu la victoire", note-t-il.