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Escudé sera maintenu

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ParEurosport

Mis à jour 14/02/2012 à 23:27 GMT+1

Alexandra Fusai est revenue pour nous sur les heures difficiles que vit l'équipe de Fed Cup. Au moment de recevoir la Slovénie en barrage, la haute responsable du tennis féminin n'hésite pas à défendre le capitaine Nicolas Escudé et ne ferme pas la porte à un éventuel retour de Marion Bartoli.

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Crédit: Eurosport

L'équipe de France, qui cherche un renouveau, peut être rétrogradée en troisième division cette saison. Cela est-il un sujet de préoccupation majeure pour la Fédération ?
A.F. : Bien sûr. C'est une compétition très importante pour nous. Si l'équipe de France essaye de trouver et former de nouvelles championnes, la Fed Cup est notre actualité et fait partie de nos priorités. On a des joueuses de différents niveaux qui ont du potentiel. C'est un sujet qui nous préoccupe et un projet auquel nous croyons.
Que vous inspire la situation de cette équipe de France ?
A.F. : C'est terrible. Mais on connaît nos forces et nos faiblesses. On essaye de jouer les matches de la meilleure façon possible. Nous sommes allés en Slovaquie en sachant que cette rencontre serait très dure. Sur le papier, les filles étaient loin derrière, mais elles ne sont pas passées loin de la victoire. Si nous devons descendre en troisième division, nous descendrons. Mais nous n'y sommes pas encore, heureusement. Chacune des filles a montré des progrès notables. Ce n'est passé cette fois-ci, mais cela passera un jour ! On est avec elles, on y croit avec elles. Mais on ne peut pas faire mieux.
Dans une interview au journal L'Equipe, Nicolas Escudé a exprimé ses limites dans son rôle de capitaine de Fed Cup et son désarroi après cette troisième défaite de suite en Slovaquie. Qu'avez-vous pensé de ses déclarations ?
A.F. : Je pense qu'il a parlé à chaud. Je ne suis pas sûre qu'il soit si fatigué que cela. Il a montré qu'il pouvait encore fédérer cette équipe. Il a des valeurs et une histoire en Coupe Davis qui font qu'il doit être respecté. Ce qu'il se passe actuellement avec l'équipe de Fed Cup n'est pas facile à gérer et je ne suis pas sûr que d'autres personnes auraient fait mieux que lui. Lors de la dernière rencontre, toutes les filles étaient derrière lui et ensemble tournées vers le même objectif.
Vous pensez que Nicolas Escudéreste l'homme de la situation ?
A.F. : Oui, absolument. Je ne me pose même pas la question. Les filles ont confiance en leur capitaine et c'est bien là le plus important. A partir de ce moment-là, oui, il reste l'homme de la situation. Ce n'est pas parce que les résultats ne suivent pas faute de mieux qu'il faut absolument lui jeter la pierre.
Toute la semaine de l'Open GDF Suez qu'elle co-dirige, Amélie Mauresmo a formulé de nouveau son envie de devenir un jour capitaine de l'équipe de Fed Cup. Cela vous interpelle-t-il ?
A.F. : Non, aujourd'hui car nous sommes tournés vers cette rencontre de barrage à jouer et à gagner. C'est vraiment cela le plus important. Ce match sera difficile à remporter à cause de la pression qui règne autour. Qu'Amélie veuille transmettre des valeurs et son expérience, c'est très bien, mais ce n'est pas le moment de se poser la question de savoir si elle succèdera ou non à Nicolas.
Marion Bartoli a fait part de son envie de rejouer en équipe de France, avec les conditions que vous connaissez. Pour cette rencontre du mois d'avril qui sera primordiale de gagner, sa sélection n'est-elle toujours pas envisageable ?
A.F. : Tout le monde a envie qu'elle joue en Fed Cup. C'est malheureux que la N.1 française qui est aussi 7e mondiale ne vienne pas. Maintenant, il y a un fonctionnement à respecter dans cette équipe qui se resserre pendant plusieurs jours deux ou trois fois par an. On peut être d'accord ou non avec ce mode de fonctionnement, toujours est-il qu'il existe et qu'il faut le respecter pour faire partie de l'équipe. Nicolas essayera peut-être de la voir au mois de mars entre Indian Wells et Miami, peut-être je ne sais pas... Peut-être trouveront-ils un arrangement...
N'est-ce pas le meilleur moment pour elle pour briser la glace avec Nicolas Escudé en revenant dans ce contexte difficile ?
A.F. : Il n'y a pas de problème relationnel entre eux. Le problème vient du mode de fonctionnement, rien d'autre. C'est-à-dire que la coordination de la vie de l'équipe pendant les rassemblements serait mise à mal si elle devait venir avec son père dans les conditions qu'elle réclame. Sur les quelques jours de compétition, nous recherchons avant tout à créer une cohésion, une vie de groupe, des instants différents que ceux connus pendant les tournois. Si Marion Bartoli veut venir jouer, c'est toujours possible. La porte lui est grande ouverte.
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