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Madrid - Jo-Wilfried Tsonga: "Je ne comprends pas bien ce qu’il s’est passé dans leur tête"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/05/2013 à 23:03 GMT+2

Battu en trois sets par Stanislas Wawrinka au Masters 1000 de Madrid (6-2, 6-7, 6-4), Jo-Wilfried Tsonga préfère retenir sa première accession en quart de finale plutôt que l'heure tardive de son élimination.

TENNIS 2013 Tsonga Madrid

Crédit: Panoramic

Comment avez-vous vécu ce match face à Stanislas Wawrinka vendredi soir ?
J.W.T. : Eh bien, ce n’est pas passé, j’ai fait ce que j’ai pu. Je n’avais pas de super sensations au début, je sortais toutes les balles de 50 cm sans exception. Je ne contrôlais vraiment pas, c’étaient des conditions différentes. Je n’avais pas encore joué la nuit ici, c’était complètement différent. Même le court, avec la lumière… Je n’avais pas de bonnes sensations, mais je me suis accroché. J’ai essayé de faire ce que je pouvais dans le deuxième set. Je me suis quand même fait breaker d’entrée de manche et finalement, je finis par revenir un peu par miracle. Et puis, vers la fin, on sentait que je commençais à prendre un peu le dessus. Là, je me fait breaker avec les balles neuves, je sors les balles de trois mètres et je perds. Mais voilà, c’est comme ça, c’est le tennis, je me suis accroché, j’ai fait avec les moyens du bord, mais c’est pas passé.
Rentrer sur un court de tennis à 23h15 pour finir à 1h40 du matin, il y a mieux comme conditions de jeu tout de même…
J.W.T. : C'est sûr, mais je ne vais pas chercher des excuses. C’est vrai que je ne comprends pas bien ce qu’il s’est passé dans la tête des organisateurs. Tant pis pour nous. Tant pis pour moi, mais tant pis aussi pour Stan qui doit rejouer samedi et qui sera certainement un peu touché. Et puis tant pis pour tout le monde puisque personne n’a vu le match parce que c’était à une heure du matin et voilà tant pis. C’est pas grave, la vie continue.
Jouer sur le court Sanchez (deuxième court principal à Madrid, NDLR), c’était impossible ?
J.W.T. : Tout est possible. Évidemment, quand ils m’ont demandé si je voulais changer de court alors le match Murray-Berdych durait encore, j’ai répondu qu’on aurait déjà dû changer... La question ne se posait pas.
Vous avez tout de même sauvé une balle de match de manière spectaculaire, la troisième...
J.W.T. : La volée ? C’est un miracle. La balle part, je mets la raquette en tournant le dos au terrain et ça se transforme en passing gagnant... je ne voyais plus rien, donc c’est un peu un miracle. A l'image de ce point, j’ai eu le mérite de m’accrocher. Ce n’est pas passé, mais je me dis que si le match durait un peu plus longtemps, j'aurais pu encore avoir ma chance… Parce que là j’avais encore de l'énergie. C’est quand même bon signe pour la suite.
Après une victoire à Estoril, voilà Wawrinka en demi-finales à Madrid. Loin d'être une surprise finalement ?
J.W.T. : C'est un joueur qui est en confiance en ce moment. Ça fait plusieurs années maintenant que c'est un client sur terre. C’est un peu le métronome : quand tu le bats, c’est que tu joues bien au tennis. C’est un super joueur.
Êtes-vous déçu de votre niveau de jeu à Madrid ?
J.W.T. : Mon niveau de jeu ici, je n’y prête pas trop attention car ce sont des conditions vraiment différentes de la terre battue normale. Ici, la balle était vraiment légère donc même avec ma puissance, ça ne fait pas si mal que ça. On peut voir même Rafa contre Ferrer ne lui faisait pas si mal que ça parce que la balle est un peu moins lourde. Même Federer, on ne se rend pas forcément bien compte, mais sa balle est assez lourde et elle gicle beaucoup, mais ici, il a un peu moins bien joué. Il y a souvent des surprises ici car les conditions sont vraiment différentes. Ça vole, parfois la balle va un mètre, un mètre cinquante plus loin que d’habitude. On a l’impression qu’on a rien dans la raquette.
Avez-vous quand même la sensation de jouer de mieux en mieux cette saison sur terre ?
J.W.T. : Ça a toujours été comme ça, depuis le début de ma carrière. J’ai un physique un peu imposant, je suis un peu lourd, donc pour démarrer la machine, c’est compliqué, mais j’essaye de m’appliquer. Chaque fois que j’arrive sur le terrain, je suis "chaud patate", mais je crois qu’aujourd’hui (vendredi), il a eu le mérite de très bien commencer. Il était dans le terrain, il frappait fort surtout en revers, il jouait très, très bien. Donc oui, j’ai quelques regrets car j’aurais pu être beaucoup plus constant à un niveau un peu plus haut. J’ai eu trop de hauts et de bas dans ce match.
Après une première demi-finale à Monte-Carlo, vous parvenez à faire un premier quart à Madrid. Ça vous fait quoi ?
J.W.T. : Je suis toujours content. Quand je viens ici, je me dis toujours qu’il faut que je fasse mieux que ce que j’ai déjà atteint avant et puis ensuite essayer d’aller chercher le truc. Il y a de la satisfaction parce que, oui, sur le papier j’ai fait mieux que les années précédentes, mais il y a forcément un peu de déception car je n’aime pas perdre. J'ai toujours envie de gagner donc c’est quand même un peu dommage.
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