Maria Sharapova : "J'ai purgé ma peine, donc pourquoi s'acharner ?"
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Publié 14/04/2017 à 14:25 GMT+2
WTA - Au cours d'un entretien diffusé vendredi dans Le Parisien Magazine, Maria Sharapova est revenue en longueur sur son retour à la compétition et les attaques dont elle a été la cible, elle qui a reçu plusieurs wild-cards. La joueuse reprendra d'ailleurs la compétition fin avril.
Maria Sharapova
Crédit: AFP
Maria Sharapova sera de retour à la compétition dans dix jours, à Stuttgart. Suspendue quinze mois pour dopage au meldonium, la joueuse russe a été invitée par plusieurs tournois, dont Rome et Madrid. Peu avant de reprendre le fil de sa carrière sportive, elle a accordé un entretien diffusé dans Le Parisien Magazine ce vendredi.
Attaquée à plusieurs reprises ces dernières semaines, l'ancienne numéro un mondiale s'interroge : "J'ai purgé ma peine, donc pourquoi s'acharner ? Tout ce que j'ai eu, j'ai travaillé pour l'obtenir, chaque titre, chaque dollar. Rien ne m'a été apporté sur un plateau."
Les tournois n'ont pas besoin de moi, ils me respectent
"Quand mon cas n'était pas clair, qu'on était encore un peu dans l'inconnu, tout le monde avait le droit de me juger", ajoute-t-elle. Avant de revenir sur les wild-cards : "Je repars du bas de l'échelle. Les tournois n'ont pas besoin de moi mais ils m'invitent car ils me respectent." Certes, mais ils ont aussi et surtout "besoin d'attirer des grands noms", comme le confiait Justine Hénin mardi au média belge La Dernière Heure.
Si Maria Sharapova estime qu'elle mérite ces invitations, le débat fait rage dans le milieu du tennis. Plusieurs joueurs ont fait part de leur mécontentement vis-à-vis de la situation. A l'image de Jo-Wilfried Tsonga, début mars : "C'est comme donner un bonbon à un enfant qui a fait une bêtise, il va recommencer, on envoie un mauvais message."
Ça m'a demandé beaucoup de tripes pour m'en sortir
Soutenue par sa compatriote Svetlana Kuznetsova ou encore par Simona Halep, la joueuse russe estime que quoi qu'il en soit, rien ne lui est donné : "Je vais devoir mériter mon retour. Je n'ai plus de classement. Invitation ou pas, je vais devoir travailler pour remonter." Elle a également profité de l'entretien pour louer ses qualités mentales : "Les gros titres, ce n'est pas la vie. Ce que j'ai traversé, ça, c'est la vie. Ça m'a demandé beaucoup de tripes pour m'en sortir."
Reste maintenant à savoir si cette grosse année loin des courts aura entamé le niveau de celle qui espère toujours disputer Roland-Garros cette année. Un tournoi qu'elle a remporté en 2012 et 2015.
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