Jo-Wilfried Tsonga remporte l'Open 13 de Marseille face à Tomas Berdych

Rotterdam n'était qu'un coup de mou. Battu dès son entrée en lice aux Pays-Bas il y a deux semaines, Jo-Wilfried Tsonga a répondu de la meilleure des manières en remportant le tournoi de Marseille pour la deuxième fois de sa carrière, quatre ans après sa première. Au terme d'une finale très accrochée (3-6, 7-6, 6-4), le Manceau a sauvé une balle de match dans le jeu décisif du deuxième set et renversé Tomas Berdych en trois sets. Après un quart de finale à Melbourne, ce premier titre 2013 à l'Open 13 ne peut que lui porter chance pour la suite de sa saison.

Tsonga a eu bien des difficultés à rivaliser avec son adversaire, tête de série numéro une du tournoi, dès l’entame de la rencontre. Après trois balles de break sauvées dans le quatrième jeu, il a cédé sa mise en jeu dans le sixième. Sans avoir la possibilité de revenir tant le Tchèque a été souverain, notamment à la volée (100%). Le Manceau a été plus solide au service, passant de 57% à 76% de premières balles entre les deux sets. Pour autant, il n’a pu faire le break face à Berdych en ne perdant que deux points sur ses engagements. Dans le jeu décisif, Tsonga a fait la course en tête avant de concéder une balle de match, effacée sur un ace. Comme pour se rappeler au bon souvenir du quart de finale face à Bernard Tomic, avec cinq sauvées. Il a finalement conclu 8 points à 6 pour relancer cette partie.

A partir de la fin de deuxième manche, JWT a nettement haussé son niveau de jeu, notamment avec 16 de ses 17 aces après le premier set. Il a continué à jouer en avançant, en prenant beaucoup de risques et en commettant plus de fautes que son adversaire. Mais au fil des jeux, il a forcé la décision. En témoigne son break à 1-1, dans le premier jeu où il a obtenu ses occasions. Tsonga a ensuite tenu son engagement pour l’emporter, profitant de l’agacement croissant de Berdych et bouclant enfin un set avec plus de points au compteur. Le Sarthois a "beaucoup bossé depuis le début de l’année" et est récompensé. Il abordera Dubaï avec désormais dix titres à son palmarès, soit autant que Gilles Simon, avant de s’attaquer à Indian Wells dans deux semaines.