A deux semaines de l'US Open, Richard Gasquet est reparti de l'avant au meilleur moment

Un sommet à Wimbledon et puis plus rien ou presque. Demi-finaliste sur l'herbe londonienne, Richard Gasquet n'avait pas réussi à retrouver son niveau depuis sa défaite face à Novak Djokovic, futur vainqueur du tournoi. Entre un quart de finale de Coupe Davis où il est resté en retrait, une élimination précoce à Washington et un forfait à Montréal, le numéro 2 français peinait à retrouver ses sensations. Son quart de finale à Cincinnati, le premier de sa carrière, l'a rassuré.

"C'est une bonne semaine en vue de l'US Open," a commenté le Biterrois après sa défaite en trois sets face à Andy Murray (4-6, 6-1, 6-4). Alors oui, Gasquet est passé près de l'exploit face à celui qui a fait tomber Novak Djokovic en finale du Masters 1000 de Montréal. Il en est d'ailleurs conscient : "C’est dommage car c’était un gros match. (…) J’ai pêché physiquement par moments." Mais la semaine est plus que satisfaisante pour celui qui n'a joué que deux matches sur le circuit en un peu plus d'un mois.

Entre les jeunes loups aux dents longues (Nick Kyrgios et Thanasi Kokkinakis) et le tenant du titre à l'US Open (Marin Cilic), le Français a dû faire face à un tableau relevé à Cincinnati. Sa victoire tout en maitrise face à Cilic était d'ailleurs pleine de promesses et montrait qu'il était sur la bonne voie. La déception de l'élimination face à Murray effacée, il pouvait mesurer la qualité de sa semaine. "Sur l’ensemble du tournoi, j’aurais signé pour me retrouver en quart de finale," a-t-il d'ailleurs concédé.

L'objectif maintenant, c'est de réussir l'US Open qui commence le 31 août. Le numéro 13 mondial a préparé la dernière levée du Grand Chelem de belle manière avec ce résultat à Cincinnati. Il a surtout fait le plein de confiance après une période de doute suite à sa demie à Wimbledon. Et dans la lignée de sa performance à Londres, il espère un beau parcours à Flushing Meadows : "Je repars avec de la confiance et j’attends pas mal de New York (pour l’US Open) où j’espère arriver à 100 %."

Un Gasquet en confiance à l'US Open peut aller loin. En 2013, année de sa meilleure quinzaine new-yorkaise, il avait rallié les demi-finales avant de perdre face à Rafael Nadal. 2013 reste d’ailleurs son année référence en Grand Chelem avec deux huitièmes (Open d’Australie et Roland-Garros) et une demie. Il avait terminé la saison à la 9e place mondial. Entre sa demie à Wimbledon et son huitième à Roland-Garros, il est sur de bonnes bases pour réaliser un aussi bon cru en 2015. Surtout s’il est aussi en forme qu’il le dit.