Federer proche de Djoko

R.F. : C'est vrai que c'est surprenant de gagner mon premier tournoi de rentrée. Je pense que j'avais oublié les bons résultats que j'avais ici à Madrid, le premier tour a été compliqué, revenir d'un break et gagner tout de suite c'est vraiment très agréable. C'était un gros match pour moi, une grande finale dans des conditions difficiles, une grosse victoire contre un grand joueur... je ne pourrai pas être plus heureux.

Que signifie pour vous cette victoire à Madrid qui plus est aussi peu de temps avant Roland-Garros?

R.F. : C'est important, car après un break je suis revenu en jouant bien tout de suite. Si tu perds à Madrid et Rome au 2e tour, les médias sont tout de suite un peu négatifs. Tout le monde dit que tu ne sais plus jouer au tennis, alors que maintenant que je joue Rome ou pas, je suis en forme pour Roland-Garros et ça donne un certain calme.

R.F. : Oui, c'est vrai que lui les avait déjà, ça aide quand on gagne huit fois à Monte-Carlo !

R.F : C'est surprenant pour moi de revenir et de gagner aussitôt. Je m'inquiétais surtout de passer le premier tour, je ne pensais même pas à mon adversaire du 2e tour. J'étais très réaliste en arrivant dans ce tournoi. Même si j'ai toujours bien réussi ici à Madrid. Le 1er tour a été la clé évidemment. Cela m'a permis de rester dans le tournoi en attendant de pouvoir trouver mon rythme, ce que j'ai réussi à faire contre (Richard) Gasquet (en 8e de finale, NDLR). Il ne faut pas beaucoup plus pour gagner en confiance, d'autant que j'avais très bien joué ces derniers mois. Je ne peux pas être plus heureux. Revenir après une pause et gagner aussitôt, c'est le scénario idéal.

R.F : Ce serait absolument extraordinaire. J'aurais pu chasser ce record il y a quelques années, mais maintenant je regarde le long terme. Et puis je n'ai pas besoin de battre tous ses records, après tout c'est mon idole (en souriant, NDLR). Mais la période qui arrive est excitante pour moi. Je joue bien et évidemment je pense pouvoir gagner un Grand Chelem. Mais je suis conscient de la difficulté à Roland-Garros. Evidemment, ce n'est un secret pour personne que les joueurs préfèrent être N.1 plutôt que N.2...

45 matches gagnés en 48 depuis l'US Open, comment expliquez-vous une telle série?

R.F. : Je pense que j'ai bien joué depuis pas mal d'années, maintenant c'est pas un énorme choc pour moi. Je sais que j'ai perdu pas mal de matches serrés l'année dernière qui m'ont empêché de gagner plus de titres, de plus grands titres, maintenant je remporte ces matches et je remporte 7 tournois en 11 ou 12 tournois, je ne sais plus très bien. Ce sont tellement ces petites victoires qui font la différence, alors ça fait du bien que la chance soit de nouveau en ma faveur mais je me suis beaucoup battu pour que ça revienne.

R.F : Normalement oui. Mais on verra comment je me sens lundi et dans les jours à venir. Cela a été une semaine difficile. Mon corps est un peu meurtri, après six semaines de repos. Donc je veux juste m'assurer que je prends la bonne décision. J'espère pouvoir jouer. J'irai là-bas lundi, pour sûr.