Benoît Paire éliminé par Pablo Cuevas au 3e tour

Il n'y a pas eu de lendemain à l'exploit pour Benoït Paire. Au lendemain de sa victoire sur Stan Wawrinka, le Tricolore a été battu en huitième de finale par Pablo Cuevas jeudi en trois manches (7-5, 0-6, 6-1). L'Uruguayen, 27e mondial, a fait respecter la logique et a profité de la faillite de l'Avignonnais dans le dernier set, en partie due aux efforts de la veille et de la victoire face au Suisse. Pour son troisième quart de finale de la saison en Masters 1000, Cuevas affrontera l'Allemand Alexander Zverev au prochain tour.

Paire avait pourtant résisté en revenant avec brio dans la rencontre dans un deuxième set maîtrisé. Mais le 52e mondial a finalement craqué sous les coups de butoir du Sud-Américain. Breaké une première puis une deuxième fois, il a lâché mentalement. Plus constant, Cuevas n'a plus eu qu'à profiter des erreurs du Français pour s'adjuger sans contester le gain de la rencontre. "Je fais un jeu avec deux double-fautes au troisième c'est ce qui fait un peu basculer le match, a confirmé le N.8 français en conférence de presse. Au début du troisième je sentais un peu la fatigue, j'avais un peu froid, ça devenait dur.

Avec cette élimination en huitièmes de finale, Benoît Paire a finalement été égal à lui-même : capable d'alterner entre le meilleur et le pire. Cette inconstance, notamment sur son service jeudi (8 aces mais 7 doubles fautes et 52% au 1er service), aura eu raison de ses chances face à Cuevas, qu'il avait pourtant battu à Miami en mars dernier. Paire pourra au moins puiser dans son parcours en Espagne un peu de confiance sur terre battue, à trois semaines de Roland-Garros. "Je suis satisfait de ce tournoi car j'arrive enfin à jouer comme à l'entraînement, même si l'enchaînement de trois matches en trois jours contre trois très bons joueurs est un peu dur, a concédé Paire. Je vais essayer de m'endurcir, de continuer sur cette lancée. Je n'avais pas battu des joueurs de ce niveau depuis plus d'un an donc c'est positif pour la suite." Après une élimination au premier tour à Monte-Carlo, c'est déjà une petite victoire.