Adrian Mannarino s'offre Borna Coric et les 8es de finale

C'est ce qu'il s'appelle une belle opération. Adrian Mannarino s'est qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Miami en battant Borna Coric, 62e mondial, après 3 sets intenses et 2h40 de jeu (6-4, 2-6, 7-6). Une performance qui lui permet de revenir tenter sa chance pour atteindre ses premiers quarts de finale de M1000, deux ans après son dernier essai, ici même à Key Biscane. Mais, comme de bien entendu, le prochain tour s'annonce difficile avec Tomas Berdych face à lui.

Mannarino réalise à Miami sa meilleure prestation d'une saison jusque là décevante: il n'avait jamais dépassé le 2e tour lors de ses sept précédents tournois en 2017. Le tournoi floridien lui réussit bien: il avait atteint le 3e tour en 2016 et les 8e de finale en 2015. Il y aura donc deux Français en 8e de finale, Mannarino et Nicolas Mahut (N.55) qui défiera mardi l'Espagnol Rafael Nadal (N.7).

Le 65e mondial a bien failli laisser passer sa chance dans le 3e set: il a servi pour le match à 5-3, avant de laisser le grand espoir croate, 62e mondial à 20 ans, revenir dans la rencontre. "Je sers pour le match et deux minutes après je me retrouve à deux points de le perdre. C'est vraiment frustrant, c'est le tennis, parfois super à vivre, parfois hyper dur. Aujourd'hui ça passe pour moi, mais c'était assez dur émotionnellement", a admis le Francilien.

"Ce n'est pas encore les meilleures sensations que j'ai jamais ressenties. Mais gagner un match, puis un autre, puis un troisième, ça fait du bien au moral", a-t-il expliqué. "On a fait une super bagarre et c'est super positif de s'en sortir", a souligné "Manna", dont le fait de gloire reste son 8e de finale à Wimbledon en 2013.

Au prochain tour, il sera opposé au Tchèque Tomas Berdych, 14e mondial, vainqueur plus tôt du Luxembourgeois Gilles Müller (N.29) 6-3, 6-4. "Berdych est super solide. Si je veux avoir une chance, je dois faire un gros, gros match. Je vais essayer de prendre du plaisir sur le court", a-t-il espéré. Et on le comprend : en trois confrontations, le Français ne lui a pris qu'un set.