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Cette fois, Djokovic a vraiment la main pour finir sur le trône

Guillaume Willecoq

Mis à jour 01/11/2014 à 08:51 GMT+1

La victoire de Novak Djokovic sur Andy Murray à Paris-Bercy, conjuguée au revers de Roger Federer contre Milos Raonic, a permis au Serbe de reprendre la main dans la course à la première place mondiale de fin d'année. Le Suisse est maintenant condamné au sans-faute à Londres... et à Lille.

Novak Djokovic et Roger Federer à Shanghai

Crédit: AFP

S’il termine l’année 2014 à la place de numéro 1 mondial, Novak Djokovic pourra payer le champagne à ses amis Riccardo Piatti et Ivan Ljubicic. Ancien élève de l’entraîneur italien – c’était au début de sa carrière, en 2006 – le Serbe a sans nul doute appris avec plaisir que le poulain actuel de Piatti, Milos Raonic, avait éjecté Roger Federer de Paris-Bercy, stoppant la dynamique du Suisse.
Ces dernières semaines, Djokovic, redevenu numéro 1 à l’ATP au soir de sa victoire à Wimbledon, a vu Federer fondre sur lui, d’abord lorsqu’il a gagné le Masters 1000 de Shanghaï en le battant en demies, puis quand il a enchaîné avec l’ATP500 de Bâle tandis que lui faisait une pause pour pouponner. Tant et si bien qu’au coup d’envoi du Masters 1000 parisien, Roger Federer pouvait redevenir le patron mathématique du tennis mondial en cas de contre-performance serbe. Il n’en aura rien été, Federer éliminé par Raonic en quarts tandis que Novak Djokovic a d’ores et déjà franchi a minima un tour de plus, après avoir sorti Andy Murray aux portes des demies.
670 points de marge même en perdant samedi
Au classement Race, soit sur les points pris depuis le 1er janvier, les choses se sont du même coup éclaircies. Alors qu’il n’avait plus "que" 490 points d’avance sur Federer au coup d’envoi de Bercy, soit moins que le différentiel de points entre le vainqueur et le finaliste du Masters (1500 contre 1000, dans l’hypothèse où chaque joueur gagne tous ses matchs de poule), Djokovic s’assure d’ores et déjà de quitter Paris avec, au minimum, un avantage de 670 points.
670 points, ce n’est pas encore une différence insurmontable, d’autant que la finale de Coupe Davis distribuera elle aussi des points ATP. Mais c’est un matelas suffisamment épais pour avoir pleinement son destin entre les mains. Sauf échec inattendu dès la phase de poules du Masters, il condamne à présent Roger Federer à un sans-faute final, à savoir un titre acquis au Masters sans perdre un seul simple, puis une victoire en Coupe Davis, avec à la clé ses deux simples remportés.
Si ce n’est pas pour fin 2014... pourquoi pas début 2015 ?
Tout cela en admettant bien sûr que Novak Djokovic s’incline au prochain tour à Bercy. S’il se qualifie pour la finale ou remporte le titre, l’avantage mathématique du Serbe prendra évidemment encore plus d’ampleur… Reste que, quoi qu’il arrive, Novak Djokovic ne scellera pas la hiérarchie 2014 à l’issue de ce Paris-Bercy. Même s’il soulève l’arbre de Fanti dimanche, ses 1310 points d’avance sur Federer ne le mettront alors pas complètement à l’abri d’un retour du Suisse.
Mais là, non seulement il faudra que Federer gagne tout, mais aussi que Djokovic perde tout. Un cas de figure auquel même l’Helvète ne croit pas… ce qui ne l’empêche pas de se projeter un peu plus loin : "Numéro un, ce n’est pas pour aujourd’hui, a-t-il admis après sa défaite face à Raonic. Mais pour moi, cela ne change rien si je finis l’année numéro un mondial ou si je redeviens numéro un en début d’année prochaine." Faute d’être le plus vieux numéro 1 mondial de fin d’année, il pourra effectivement toujours se rabattre sur la possibilité de devenir le plus vieux numéro 1 mondial… tout court.
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