Federer a déjà établi son programme pour... 2017

La retraite ? Roger Federer la prendra un jour. Inévitablement. Mais pas tout de suite. Que ceux qui redoutent le jour où le champion suisse raccrochera les raquettes se rassurent, ce n'est pas d'actualité. Mardi, lors de sa conférence de presse d'avant-tournoi, à Bercy, le numéro 2 mondial a clairement laissé entendre qu'il comptait bien être encore là en 2017.

"Généralement, je fais des projets sur un an, ou un peu plus. Je sais que 2017 est déjà prévu", a-t-il expliqué. Une manière de balayer l'idée d'un arrêt à la fin de la prochaine saison ou même après les Jeux Olympiques de Rio l'été prochain. "Je n'ai jamais dit que je m'arrêterai à Rio, j'ai simplement dit que c'était mon prochain objectif à long terme, a-t-il précisé. Ce n'est plus très loin maintenant."

Il y a un mois et demi, sans être aussi clair, Roger Federer avait déjà confié que son programme était établi quasiment jusqu'à la fin de la saison 2016. "J'aime penser que je serai encore là en 2017", avait-il alors également soufflé. L'hypothèse se confirme donc un peu plus précisément. "Je vais encore jouer pendant un certain temps, mais je ne sais pas où est la fin. On ne sait jamais", a-t-il ajouté.

Il est en tout cas beaucoup plus affirmatif qu'il ne l'avait été jusqu'ici pour l'après Rio. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, au mois de juin dernier, il avait dit ceci : "en principe, oui, je jouerai jusqu'à Rio. Bon, c'est dans un an et demi, mais c'est un souhait. Les JO, c'est quelque chose de phénoménal (...) Je ne pense pas que je prendrai ma retraite après Rio. Beaucoup de gens pensent que je vais arrêter après les Jeux, mais je n'ai jamais dit ça. Je n'ai aucune idée de comment et où ça va se passer."

Sauf accident, Rio ne constitue donc plus aujourd'hui une possible ligne d'arrivée. Pourrait-il changer d'avis si, par exemple, il enchainait une victoire à Wimbledon et une autre à Rio, ou un titre olympique au Brésil puis un sacre à l'US Open ? Histoire de s'en aller sur un monumental coup d'éclat, à la manière d'un Sampras en 2002?

En juin, il avait à ce sujet avoué que l'idée de partir après la victoire en Coupe Davis l'an dernier lui avait effleuré l'esprit. "Forcément, j'ai eu cette réflexion. Peut-être qu'avec du recul, je me rendrai compte que ça aurait été bien d'arrêter là-dessus, mais sur le moment, je n'ai pas pu prendre cette décision." Depuis mardi, il apparait très nettement que seules des circonstances très, très particulières pourraient provoquer un départ à la retraite de Roger Federer avant 2017, l'année de ses 36 ans. Qui s'en plaindra ?