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Novak Djokovic remporte le tournoi en battant Andy Murray (6-2, 6-4), son 4e titre à Bercy

Laurent Vergne

Mis à jour 08/11/2015 à 17:47 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS-BERCY - Pour la quatrième fois de sa carrière et la troisième de suite (deux records), Novak Djokovic a remporté le Masters 1000 de Paris-Bercy. Dimanche, le Serbe a facilement disposé d'Andy Murray en deux manches (6-2, 6-4) et décroché son sixième Masters 1000 en 2015. Tout bonnement phénoménal.

Novak Djokovic embrasse le trophée remis au vainqueur de Bercy

Crédit: AFP

La loi du beaucoup plus fort a encore parlé. Indomptable et pas loin d'être intouchable tout au long de cette finale, Novak Djokovic a copieusement dominé en deux sets (6-2, 6-4) et un peu plus d'une heure et demie un Andy Murray volontaire mais à court de solutions. Le Serbe a poursuivi à Bercy sa phénoménale marche en avant. Le numéro un mondial y a décroché son 4e titre, plus que n'importe quel joueur dans l'histoire du tournoi et, avec ce nouveau sacre, ancré un peu plus sa saison 2015 parmi les plus exceptionnelles de l'histoire du tennis.
Titillé par Gilles Simon, bousculé par Tomas Berdych et chahuté par Stan Wawrinka qui aura été le premier, et pour l'instant le seul, à lui prendre un set cet automne, Djokovic a totalement survolé cette finale, dont il ne lui a fallu que quelques minutes pour prendre la mesure. Dès le troisième jeu du match, le Djoker a signé son premier break de la rencontre. Il ne s'est plus retourné et ce premier set a tourné à la démonstration. Exceptionnel au service, Djokovic n'a pas concédé une seul balle de break, gagné 75% des points derrière sa première balle et... 80 derrière sa seconde.
12 fautes en 18 jeux...
Novak Djokovic a poursuivi sur le même rythme dans le deuxième set, breakant à nouveau dès le troisième jeu. Il a ensuite connu sa seule absence de la finale, sous la forme d'un jeu de service concédé blanc. Une petite saute de concentration qui n'aura offert rien d'autre qu'un peu de répit à Murray. Juste le temps pour l'Ecossais d'entretenir l'illusion d'un possible suspense. Il a mené 3-2, puis Djokovic a porté l'estocade finale avec son quatrième et dernier break du match dans le 7e jeu.
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Andy Murray en finale à Bercy

Crédit: Panoramic

Comme un symbole, c'est sur une 34e faute directe d'Andy Murray que s'est achevée la rencontre. Le Britannique a cruellement manqué de précision et de constance, mais c'est évidemment aussi le fruit de l'agression permanente imposée par son adversaire, et ce dès le retour de service. Conséquence, Murray a été martyrisé sur sa seconde balle et étouffé à l'échange de façon quasi permanente.
Véritable métronome, Novak Djokovic a rendu une copie presque parfaite dimanche, avec 12 minuscules fautes en 18 jeux... Un match à l'image de sa saison, en somme. Toujours installé confortablement sur son nuage, il enquille les victoires et les titres, guettant toujours le début d'une rébellion de la concurrence. Celle-ci a du mouron à se faire avant le Masters de Londres, dans huit jours.
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