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Masters 1000 Paris-Bercy : Rafael Nadal bat Kevin Anderson et rejoint Stan Wawrinka en quarts

Laurent Vergne

Mis à jour 06/11/2015 à 00:33 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS BERCY - Rafael Nadal a battu le Sud-Africain Kevin Anderson en trois sets (4-6, 7-6, 6-2) en huitième de finale du BNP Paribas Masters, jeudi. En quart de finale, l'Espagnol, qui a dû sauver une balle de match dans la 2e manche, sera opposé à Stan Wawrinka, qui a éliminé le Serbe Viktor Troicki (6-4, 7-5) un peu plus tôt dans la soirée.

Rafael Nadal contre Kevin Anderson à Bercy

Crédit: Panoramic

Rafael Nadal revient de loin. De très loin. L'Espagnol est venu à bout de Kevin Anderson jeudi soir dans le dernier huitième de finale de cette édition 2015 du Masters 1000 de Paris Bercy. Un succès en trois sets (4-6, 7-6, 6-2) après 2h26' d'un combat qui a vu le Majorquin évoluer sur la corde raide pendant deux sets. Il a même dû écarter une balle de match dans le jeu décisif de la deuxième manche. Sa rage et sa grinta ont fini par payer. Le voilà en quarts où il retrouvera vendredi Stan Wawrinka. Le choc le plus excitant de la journée sur le papier.
On a pourtant longtemps cru que Nadal serait victime du même syndrome que Roger Federer un peu plus tôt : celui du gros serveur intraitable. Mais au contraire du Suisse face à John Isner, Rafa a perdu son service, lui, dès la première moitié du premier set. Un break qu'il a trainé comme un boulet jusqu'au bout dans cette manche. Incapable de se procurer la moindre opportunité de break tout au long du deuxième set, l'ancien numéro un mondial a joué son tournoi à quitte ou double dans un jeu décisif électrique. Il a d'abord mené 4-2, avant de se retrouver confronté à une balle de match contre lui à 5-6.
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Rafa Nadal

Crédit: Eurosport

Deux minutes épiques

Les deux minutes qui ont suivi resteront comme un des moments forts du tournoi. Nadal y a frôlé la catastrophe, Anderson y a entrevu la victoire. Mais s'il s'est tendu au maximum du supportable, le fil n'a pas cédé et, d'un coup droit gagnant, l'Espagnol a conclu ce rallye. Dans la foulée, à 6-6, il a sorti une volée réflexe de coup droit aussi improbable que formidable pour s'octroyer sa première balle de set. Ce sera la bonne, Anderson craquant au pire moment. Sur ces trois points, Nadal a mis le feu à l'AccorHotels Arena et rarement on avait vu le public parisien, à Bercy ou du côté de la Porte d'Auteuil, porter de la sorte le gaucher de Manacor.
Dans la foulée, Nadal a réussi son premier break de la partie dès le premier jeu du troisième set. Kevin Anderson a produit un ultime effort dans un quatrième jeu sous haute tension. Mais le Sud-Africain n'a pu convertir aucune de ses six balles de debreak. Et c'est au contraire Nadal qui a enfoncé le clou pour de bon sous la forme d'un dernier break à 4-2. Anderson, qui avait déjà fini à plus de minuit la veille après une bataille épique en trois tie-breaks face à Thiem, ne pouvait que rendre les armes. Nadal, lui, confirme avec cette victoire les frémissements de son renouveau. Mais que le coup est passé près...
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