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Simon avant son match contre Berdych: "Ça dépend si c'est Berdych qui vient ou son frère !"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/11/2016 à 15:45 GMT+1

MASTERS 1000 PARIS-BERCY - Gilles Simon qui cite du Richard Gasquet avant de jouer Tomas Berdych en huitième de finale, il ne l’avait jamais fait. C’est avec humour que le Niçois a voulu illustrer son prochain match qui s’annonce aussi long qu’indécis… c’est en tout cas ce qu’espère le Français jeudi soir.

Gilles Simon

Crédit: AFP

Gilles, on vous a senti très nerveux dans ce match face à Roberto Bautista Agut, comme branché sur courant alternatif. Comment l’avez-vous vécu de l’intérieur ?
G.S. : Avec de la fatigue. C'était dur au niveau de l'attitude. Au début, j'essayais de rester concentré, j'étais en train de dormir, je ne voyais pas, j'étais en retard. Ça n'allait pas. Il fallait que je me remue. Je n'ai pas trouvé d'autres moyens de le faire. Quand on se secoue un peu comme ça, je raconte un peu tout ce qui me passe par la tête. Il me passe des choses pas très belles par moments. Ça sort. J'étais obligé sinon je ne l’avais pas.
Après une saison compliquée, vous finissez mieux cette année. Ce match, c'est la récompense des efforts passés ?
G.S. : Je ne pensais vraiment pas que j'allais le gagner. J'étais surpris de pouvoir le dominer autant sur une grosse partie du match après. J'étais extrêmement déçu et énervé après moi-même surtout au début du troisième set. Je me dis que si je retrouve ma dynamique du 2e set, ça peut tourner. C'est exactement ce qui s'est passé. Du coup, je m'en sors. C'est un peu un miracle. C’est dommage parce qu’après avoir fait cet effort et avoir réussi à se faire violence pour retourner le match, le laisser repartir, ce n'était pas terrible.
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Gilles Simon lors de son 1er tour à Bercy

Crédit: Panoramic

Etait-ce déboussolant de jouer sur le court N.1 mercredi ?
G.S. : Je n’ai pas pris cela comme une punition en tout cas. Ça va, mon ego va bien ! Ici, la programmation est solide. Bon, dans les années passées, j’ai vu un Murray-Del Potro une fois sur un 1, en huitième, ils étaient 4ème et 6ème mondiaux… Jouer sur ce court 1, c'est dur parce qu'il faut changer de terrain. Les courts ne sont jamais vraiment pareils, surtout quand on joue sur un central qui est aussi grand et un court 1 aussi petit. Cela change beaucoup de repères.
Tomas Berdych, vous le sentez comment ? Comme un bon coup à jouer ou un traquenard à venir ?
G.S. : Je ne connais pas beaucoup de monde qui aime bien jouer Berdych quand même. Le dernier match, j'ai pris 2 et 1 en 46 minutes (Rires). Comme dirait Richard : cela dépend si c'est Tomas qui vient ou si c'est son frère ! C'est un joueur qui prend beaucoup de risques. Il y en a des jours où il en met partout. D'autres jours, quand je l'ai joué à Rotterdam, c'est dur de suivre. Je n'ai d'ailleurs pas suivi. C'est toujours dur. C'est pour ça qu'il a fait autant de saisons de suite en finissant 6ème, 7ème, 6ème… Il est extrêmement solide. Je sais quoi faire pour le gêner.
En cette fin de saison, ce n'est pas plutôt son frère qui est sur les courts, vous ne trouvez pas ?
G.S. : On ne sait jamais ! Il a gagné Shenzhen il y a un mois. Je l'ai joué une fois ou deux où il a vraiment fait un mauvais match. En général, c'est tombé plus souvent dehors, plus souvent quand il y a du vent qu'en salle. J'ai regardé son premier tour face à Sousa, cela manquait un peu de confiance, cela donnait un peu mais cela jouait quand même très bien. C'est parfois un peu irrégulier mais je ne vais quand même pas me marrer. On va jouer à 2 heures du matin, j'ai le temps de le voir venir ! (rires)
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Tomas Berdych

Crédit: Eurosport

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