Sans forcer, Murray, Nadal et Federer poursuivent leur route à Rome

Alors qu’il avait hésité à se rendre à Rome après ses victoires à Munich et à Madrid ces deux dernières semaines, Andy Murray a finalement décidé de poursuivre sur sa bonne dynamique en Italie. Pour le moment, il a eu raison. Malgré des signes évidents de fatigue, le Britannique a disposé de Jérémy Chardy (6-4, 6-3) au deuxième tour du Masters de Rome, mardi. Le numéro 3 mondial reste donc invaincu sur terre battue depuis le début de saison. Il affrontera le vainqueur du duel entre David Goffin et Jo-Wilfried Tsonga en huitièmes.

Andy Murray est apparu très en jambes et parfaitement à l'aise contre Chardy, qui n'a pourtant pas hésité à le bousculer avec un jeu très porté vers l'avant. L'Ecossais a encaissé stoïquement les assauts du Français, qui a laissé passer sa chance dans le premier set en ne concrétisant pas les deux balles de break qu'il s'est procurées à 3-2 en sa faveur. Le Britannique a tenu son engagement puis breaké dans la foulée. Il a ensuite maîtrisé la seconde manche. Pour préserver son invincibilité sur terre battue. Qui l'eût cru.

Battu par l'Écossais dimanche en finale à Madrid, Rafael Nadal n'a pas fait de détail face au Turc Marsel Ilhan, 83e mondial. L'Espagnol s'est imposé en deux petits sets 6-2, 6-0 et 1h14 de jeu. De quoi préparer sereinement un troisième tour plus corsé face à John Isner. L'Américain s'est qualifié en dominant en deux manches l'Argentin Leonardo Mayer (7-6 (8), 6-4). Un bon test pour savoir si Nadal s'est bien remis de sa défaite à Madrid.

Autre entrée en lice à suivre, celle de Roger Federer. Le Suisse s'est qualifié pour les huitièmes de finale en maîtrisant l'Uruguayen Pablo Cuevas (7-6, 6-4). Le N.2 mondial pouvait craindre ce match, car les deux joueurs s'étaient joués en finale à Istanbul il y a tout juste dix jours. Le Suisse s'était imposé, mais Cuevas avait montré de belles choses sur sa surface préférée.

L'ex-N.1 mondial devait aussi faire oublier son élimination dès son entrée en lice à Madrid la semaine passée face à l'Australien Nick Kyrgios. Tout n'a pas été facile pour Federer. L'Uruguayen, qui a connu une ascension rapide au classement ATP depuis un an, s'en est tenu à une tactique simple mais efficace.

Il a martelé le revers du Suisse, qui a parfois eu du mal à trouver la solution et ne s'est procuré qu'une balle de break au premier set. Mais comme à Istanbul, il a fait parler son expérience dans le tie-break pour finir par s'imposer sur un score assez similaire en deux sets. Federer affrontera au prochain tour le Sud-africain Kevin Anderson (N.16).