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Andy Murray bat Novak Djokovic (6-3, 6-3) et remporte son 12e Masters 1000 à Rome

Alexandre Coiquil

Mis à jour 15/05/2016 à 20:59 GMT+2

MASTERS 1000 ROME - Pour s'offrir un 12e Masters en carrière, Andy Murray a dominé Novak Djokovic en finale à Rome, dimanche. L'Ecossais s'est imposé en deux sets (6-3, 6-3) face au numéro un mondial. C'est la première victoire de Murray au Foro Italico et son premier titre cette saison. Le jour de son 29e anniversaire, il pouvait difficilement rêver mieux.

Andy Murray, vainqueur du Masters 1000 de Rome

Crédit: AFP

Un partout balle au centre entre Murray et Djokovic. Une semaine après sa défaite en finale à Madrid, le Britannique a rendu la pareille à Novak Djokovic, dimanche, en finale du Masters 1000 de Rome en s'imposant en deux manches (6-3, 6-3). Au terme d'un combat joué en partie sous la pluie, l'Ecossais a été le plus fort mentalement face à un N.1 mondial qui est apparu très nerveux tout au long de la rencontre. Plus fort, il s'est adjugé son premier titre au Foro Italico, le jour de ses 29 ans et son premier sacre en 2016. A une semaine de Roland-Garros voilà le 3e joueur mondial, qui a remporté son 12e Masters 1000 en carrière, comme un candidat sérieux à Paris.
C'est un véritable combat qu'a mené Murray dimanche. Supérieur lors du premier set, l'Ecossais a déroulé une prestation dans la droite lignée de sa semaine romaine où il n'a pas perdu un seul set. La clé du succès en finale résultait de sa faculté à encaisser son premier coup de moins bien. Et il l'a fait. Ce passage à vide, attendu, est arrivé au début de la seconde manche où Novak Djokovic, incapable de trouver la clé sur l'engagement de son rival jusque-là, s'est procuré sa première balle de break de la finale à 1-1, avant de remettre ça deux fois à 2-1 en sa faveur. Mais le futur N.2 mondial a tout sauvé comme un grand. Quelques instants plus tard, le Serbe, frustré, a lâché son service (à 2-2) et laissé son adversaire filer vers le titre.

Murray a tout bien fait, Djokovic frustré et lessivé

Que cela soit en fin de premier set, joué sous une grosse pluie, ou au moment de confirmer son break à 3/2 dans le second set, Andy Murray l'a joué solide derrière son engagement. C'est toute la complexité de sa finale. Murray n'a augmenté son pourcentage de premières balles qu'au fur et à mesure que la rencontre progressait : 48% lors du 1er set, pour finir à un 64% un peu plus conforme à ses standards. Pourtant, Djokovic n'a jamais profité de cette donnée, ni même du peu de points remportés derrière la seconde de l'Ecossais, qui a passé une large partie de la manche finale avec un zéro pointé dans ce secteur. Comme prévu, le N.1 mondial est monté en régime dans cette finale, mais il n'a jamais eu la force, où l'opportunité, de retourner la situation.
La différence s'est faite dans les échanges. Que cela soit en fond de court, ou dans le petit jeu (13 montées gagnantes sur 17), Murray a toujours eu un coup d'avance sur Djokovic, une nouvelle fois mal entré dans son match comme lors de ses trois derniers duels face à Thomaz Bellucci, Rafael Nadal et Kei Nishikori. Exceptionnel en revers, réglé en coup droit, Murray a trouvé la longueur nécessaire pour laisser le Serbe faire souvent l'essui-glace et se frustrer. Avec 24 coups gagnants et 19 fautes directes bien réparties dans les deux manches, il a livré une prestation digne d'un vainqueur en Masters 1000 sur la surface.
En face, Djokovic, énervé dès le début de la finale, est passé par tous les états. Une raquette jetée qui a terminé dans la tribune après un rebond improbable lors du 1er set, des discussions interminables avec l'arbitre à cause d'un terrain qu'il jugeait impraticable, des erreurs dans ses choix tactiques, le N.1 mondial, qui a passé 5h30 sur le terrain en deux jours, a accusé des contrecoups - physique et mental - assez importants. Un détail qui a eu son importance dimanche. A une semaine de Roland-Garros, le Serbe est évidemment favori, mais il a un Majorquin retrouvé invité à sa table. Et surtout cet Ecossais aux dents longues, qui vient de remporter son deuxième M1000 sur ocre en l'espace d'un an, qui s'est invité en dernière minute. Jamais capable de battre "Nole" sur terre battue en cinq confrontations, Murray a trouvé la clé au meilleur des moments. Un client, un vrai pour la Porte d'Auteuil.
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Andy Murray face à Novak Djokovic à Rome

Crédit: AFP

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