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Djoko veut de la constance

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/03/2012 à 22:52 GMT+2

Conscient d'avoir été branché sur courant alterné lors de ses deux derniers matches, Novak Djokovic sait qu'il devra se montrer plus constant dimanche en finale face à Andy Murray. La conservatrion de son titre est à ce prix pour le Serbe, qui affiche néanmoins une certaine sérénité.

DJOKO

Crédit: Eurosport

Vous voilà une fois de plus opposé à Andy Murray. Que vous inspire cette nouvelle confrontation ?
N.D. : Andy, c'est un top player. Et ça fait quelques années déjà que c'est le cas. Il mérite d'être là où il est. Il est extrêmement régulier dans ses résultats. Il est toujours en demies ou en finale en Grand Chelem, il gagne beaucoup de gros tournois, il est constamment dans les quatre premiers mondiaux. On connait tous son talent et son potentiel. Et il est dangereux sur toutes les surfaces. On se connait bien, on a grandi ensemble sur les courts. Nous sommes rivaux depuis longtemps mais en dehors du court, on s'entend très bien.
Il vous avait battu en finale ici même en 2009...
N.D. : Oui, j'avais perdu en deux sets. Il aime les conditions de jeu à Miami. Il aime jouer sous la chaleur. Il est toujours solide ici.
Le fait de ne pas avoir joué en demi-finale, cela peut-il constituer un avantage pour lui ou, au contraire, est-ce ennuyeux?
N.D. : Je ne crois pas que ça jouera et que ça l'affectera d'une manière ou d'une autre. Mais nous verrons bien. Ce sera un bon match à mon avis.
Avez-vous le sentiment que Murray a changé, positivement, depuis qu'il travaille avec Ivan Lendl?
N.D. : L' avenir le dira. En tout cas, il a connu un très bon début de saison. Je crois qu'on peut distinguer de petits changements dans son jeu, dans le bon sens. Je trouve qu'il utilise plus son coup droit qu'il ne le faisait avant.Je ne sais pas si c'est l'influence d'Ivan Lendl, mais quoi qu'il en soit, c'est très bon de voir une légende du tennis s'impliquer de la sorte. On verra sur la durée si ça paie en termes de résultats.
Face à Ferrer et Monaco, vous avez connu un relâchement dans le deuxième set. Cela vous inquiète-t-il ?
N.D. : Oui, c'était deux matches assez similaires. Je ne peux pas me permettre ça, contre n'importe qui d'ailleurs. Je vais essayer de faire en sorte que ça ne se reproduise pas en finale dimanche. Dans les moments importants, j'ai le sentiment que j'aurais pu en faire un peu plus. Mais ça va. Je m'en suis sorti, je suis en finale, il y a de quoi être positif. Puis il faut donner du crédit à Monaco notamment. Il a eu du mérite de s'accrocher, de rester dans son match après un premier set très difficile pour lui.
Est-ce important d'avoir évité un troisième set dans l'optique de la finale?
N.D. : Non, je ne pensais pas du tout à ça pendant mon match. Vous voulez toujours gagner en deux sets plutôt qu'en trois. C'est normal. Mais ce n'est pas par rapport au match suivant ou à l'adversaire qui vous attend.
Votre service a manqué d'efficacité aussi, avec un pourcentage de premières balles un peu faible...
N.D. : Oui, c'est un peu frustrant. Toute la semaine, j'ai plutôt bien servi. Contre Ferrer, c'était excellent. Mais contre Monaco, je n'ai pas bien servi, c'est clair. Mais ça ne m'inquiète pas particulièrement.
Après Miami, ce sera Monte-Carlo. Est-ce important de bien jouer là-bas pour vous après votre absence en 2011?
N.D. : Je considère que c'est un peu comme un tournoi à domicile pour moi puisque je passe beaucoup de temps à Monaco. J'ai envie de bien jouer là-bas. Mais pour l'instant, ma concentration est pour cette finale. Je suis à Miami. J'espère vraiment pouvoir décrocher un autre titre. Après ça, je pourrais commencer à penser à Monte-Carlo.
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