Gasquet pas inquiet

"Sincèrement, je vais vous dire la vérité. Je suis content de mon premier trimestre. Je sais que cela peut paraître paradoxal mais je n'ai aucune inquiétude pour la suite", a expliqué Richard Gasquet après sa défaite à Miami. Le n°12 mondial a pourtant chuté pour la cinquième fois d'entrée de jeu cette saison après Doha, Sydney, l'Open d'Australie et Marseille. Son bilan de l'année s'établit désormais à 4 victoires dont une en Coupe Davis, pour sept défaites.

Avec la nonchalance qu'on lui connaît, le Biterrois explique ses contre-performances. "Le premier mois ne compte pas pour moi. Je n'avais pas du tout préparé cette période. Par contre, après la Coupe Davis début février, j'ai fait de beaux tournois. A Indian Wells notamment (Federer l'avait stoppé en 8e), poursuit-il. Mais outre Serra qui retrouve son niveau de jeu du début de saison, Richard Gasquet a, il est vrai, été aussi battu par une grosse angine de "cinq-six jours" en Floride.

"J'ai décidé au dernier moment de jouer. J'ai fait le maximum avec ce que j'avais. Je ne suis pas déçu. Et même avec cette forme, j'aurais gagné contre beaucoup d'autres joueurs", explique Gasquet en rendant hommage à son adversaire du jour. La satisfaction du Français vient aussi de son prochain retour dans ses terres pour quelques jours de repos, avant de retrouver une autre terre: la terre battue. "La terre arrive, c'est super !" , dit en souriant celui qui avait atteint en 2005 la finale à Hambourg et les demi-finales à Monte-Carlo, en battant Federer au passage.

C'est d'ailleurs dans la Principauté monégasque qu'il prévoit de faire sa rentrée en tournoi, le 17 avril, mais il y aura auparavant la Coupe Davis, début avril à Pau, face aux Russes. "On a une belle revanche à prendre", promet le Biterrois. Et puis, si jamais les résultats ne sont pas meilleurs au printemps, le jeune homme a encore la solution. "Au pire, je descendrai 30e au classement. De toute façon, il n'y a pas de raison que je ne gagne pas", lâche-t-il, sans vraiment donner l'impression de craindre de s'enfoncer au classement.