Open d'Australie: Novak Djokovic balaie Leonardo Mayer

Novak Djokovic a été le grand bénéficiaire du tirage au sort vendredi dernier. Son programme jusqu'aux quarts de finale ne présente pas de difficulté particulière. Mais encore faut-il le confirmer sur le terrain. Après un premier tour un poil poussif sur la forme contre Lukas Lacko pour son tout premier match de la saison 2014, le Serbe est apparu plus tranchant mercredi sur la Rod Laver Arena. Il a déroulé son tennis proprement face à l'Argentin Leonardo Mayer (6-0, 6-4, 6-4), dépourvu des armes pour contrarier le triple tenant du titre.

Dans le premier set, il a outrageusement dominé l'Argentin, qui a tout de même réussi à lui opposer une meilleure résistance par la suite sans toutefois pouvoir l'inquiéter. Djokovic reste invaincu depuis sa défaite en finale de l'US Open face à Rafael Nadal en septembre. Mine de rien, il en est donc désormais à 26 victoires consécutives sur le circuit. Impressionnant. Il tentera d'accrocher la 27e vendredi au troisième tour face à Denis Istomin, qui s'est défait de la tête de série numéro 30, Dmitry Tursunov. Une montée en puissance a priori tranquille pour Nole. "Je suis satisfait, c'était mieux qu'au premier match, j'espère continuer à hausser le niveau", a-t-il expliqué après cette victoire express (1h47).

Le vrai test pour lui, c'était en réalité son adaptation à la chaleur. Lundi, lors de son premier tour, le numéro deux mondial avait évolué en nocturne et le mercure ne s'était pas encore affolé comme ces deux derniers jours. Cette fois, Djokovic a dû jouer sous une température flirtant avec les 40° à l'ombre. On se souvient qu'en 2009, il avait dû abandonner en quart de finale contre l'Américain Andy Roddick pour cette raison. "Je suis plus mature, physiquement meilleur, j'ai changé quelques petits trucs dans mon alimentation, a-t-il souligné pour expliquer pourquoi il n'avait plus ce genre de problème. Je me suis préparé mentalement à jouer dans ces conditions. Ce n'est pas seulement physique, c'est aussi mental." Visiblement, il était prêt. A tous points de vue.