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Jo-Wilfried Tsonga renonce à l'Open d'Australie

Glenn Ceillier

Mis à jour 07/01/2015 à 10:10 GMT+1

Jo-Wilfried Tsonga a annoncé son forfait pour l’Open d’Australie. Le numéro 1 français souffre toujours d’une tendinite à l’avant-bras.

Jo-Wilfried Tsonga à Bercy.

Crédit: AFP

Jo-Wilfried Tsonga n'en sera pas. Le Manceau va manquer le premier Grand Chelem de l'année, qui débute le 19 janvier prochain. Toujours victime d’une tendinite à l’avant-bras, JWT, finaliste à Sydney en 2008, est contraint de reporter son début de saison. "C’est avec beaucoup de déception que je me vois contraint aujourd’hui de reporter mon début de saison en faisant l’impasse sur l’Open d’Australie, explique-t-il dans un communiqué. Je souffre toujours d’une inflammation de l’avant-bras (syndrome de l’intersection) et cela ne me permet pas d’être à 100% de mes capacités en compétition." 
Le mois dernier, Jo-Wilfried Tsonga avait déjà laissé entendre qu'il songeait à cette décision. "Si je rate l’Open d’Australie mais que je joue bien à Roland-Garros et à Wimbledon, est-ce qu’à la fin de ma carrière, je me dirais que j’ai raté un Open d’Australie ?", s’interrogeait-il dans L’Equipe. Il a donc opté pour cette solution, afin de ne prendre aucun risque et de se préserver. "Je vais donc encore bénéficier, sur une période de trois semaines, de tous les soins nécessaires afin de pouvoir reprendre le chemin du circuit dans les meilleures dispositions possibles."
Cette annonce risque de provoquer de nouveaux débats. Cette tendinite au bras l'avait déjà contraint à renoncer au dernier jour de la finale de la Coupe Davis, perdue face à la Suisse (1-3) en novembre dernier. Or, depuis, le numéro 10 mondial a participé à un tournoi exhibition de l'International Premier Tennis League (IPTL) en Asie début décembre. Une bonne affaire sur le plan financier. En ce qui concerne le physique, c'est sûrement une autre histoire. "J'avais un engagement de longue date" pour l'exhibition et "c'est mon boulot", avait rappelé le Sarthois dans L'Equipe avant de conclure : "Le docteur m'a dit que ça allait me gêner mais que je ne pouvais pas aggraver ma blessure". Aujourd'hui, il ne veut prendre aucun risque.
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