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Nadal en gros bras

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/01/2009 à 14:00 GMT+1

Gilles Simon a résisté comme il a pu face à Rafael Nadal en quart de finale de l'Open d'Australie (6-2, 7-5, 7-5). Le N.1 mondial ne s'est pas laissé intimider par le N.8 qui l'avait battu à Madrid fin 2008. Il affrontera son compatriote Fernando Verdasco

OPEN D'AUSTRALIE - Quart de finale messieurs
Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Gilles Simon (FRA/N.6) 6-2, 7-5, 7-5
Prochain adversaire: Verdasco.
Fernando Verdasco (ESP/N.14) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA/N.5) 7-6(7/2), 3-6, 6-3, 6-2.
Voilà, c'est fini. Il n'y a plus de Français dans cet Open d'Australie. La faute à l'Espagne et ses deux hommes en forme du moment, Fernando Verdasco et, évidemment, Rafael Nadal. Après le succès du premier sur Jo-Wilfried Tsonga un peu plus tôt, le numéro un mondial s'est appliqué à rejoindre son compatriote en demi-finale, dont il sera le très grand favori, en dominant Gilles Simon en trois petits sets. Petits ? Pas si sûr. Aucun joueur n'avait, dans ce tournoi, ravi plus de quatre jeux dans une manche au Majorquin. Simon y est non seulement parvenu, mais il a réussi cette prouesse deux fois, se procurant même une balle pour revenir à un set partout.
Madrid, c'est loin
Le Niçois a beaucoup tenté. Le seul regret est peut-être qu'il s'y soit mis trop tard après une entame de match des plus maladroites (20 fautes directes) et des plus timorées (5 montées seulement malgré plusieurs situations favorables). Il faut dire que, bizarrement, Simon pouvait ressentir une certaine pression avant ce duel face au patron de la planète tennis. En raison de ce premier quart en Grand Chelem bien sûr. Mais aussi en raison du dernier affrontement entre les deux hommes qui avait tourné en faveur du Français en demi-finale du Master Series de Madrid. Dans des conditions indoor, en raison du toit tiré pour cause de chaleur extrême, Nadal fait rapidement savoir que cette salle-là était très loin de la capitale espagnole. "C'est un autre niveau de difficulté en Grand Chelem face à un joueur comme lui" confirmait après coup Simon.
Simon, ennemi du hawk-eye
Pourtant, après une première manche calamiteuse et un break concédé d'entrée de deuxième set (comme à Madrid...), Simon s'accroche, ventouse même Nadal pour le pousser dans ses retranchements. "Contre lui, je ne peux pas jouer mon jeu normal car il adore faire des aller-retour pendant des heures. Je devais donc changer un peu de stratégie pour essayer de casser le rythme, avec des slices notamment." Son service de retard récupéré grâce à la baisse de régime de l'Espagnol au service (46% de réussite derrière la seconde), Simon se procure même une balle de set à 5-4. En champion, Nadal écarte le danger d'un enchaînement service slicé-smash. Et comme souvent, dans le mouvement, l'homme de Manacor fait la différence en breakant dans la foulée avant de boucler le set. Malgré l'abnégation de Simon dans le troisième set, le match se termine sur la dernière de ses 41 fautes, vérifiée par le hawk-eye sous l'oeil amusé des deux hommes. Comme à chaque challenge, la décision va en faveur du numéro un. Comme un symbole de sa supériorité du jour. De sa supériorité tout court
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