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Djokovic garde le rythme

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/01/2011 à 23:31 GMT+1

Depuis la finale de Coupe Davis, Novak Djokovic n'arrête pas. Entre promotions, entraînements et tournois, le Serbe assure tout de même son rang à Melbourne. Alors qu'il a eu peu de temps de récupération en décembre, la question est de savoir s'il tiendra le rythme face à Tomas Berdych en quarts.

2011 Australian Open Novak Djokovic

Crédit: Reuters

Et soudain, la silhouette de Guy Forget passa à côté du court N.16 où s’entraînait, lundi 24 janvier, Novak Djokovic à la veille de son quart de finale de l’Open d’Australie contre Tomas Berdych. Voyant s’éloigner le capitaine de l’équipe de France de coupe Davis dans sa chemise violette, lunettes de soleil sur le nez, Goran Djokovic, l’oncle du n°3 mondial, qui l’accompagne à Melbourne, soupira alors avec une pointe de tristesse et de colère. "Je ne comprends pas comment Forget a pu faire les déclarations qu’il a faites après la finale de la coupe Davis. Parler de nationalisme, de public incontrôlable, ce n’est pas très correct et très fair-play. Ce sont des déclarations d’un mauvais perdant. A lui d’assumer de s’être trompé en mettant Llodra lors du dernier match."
Après la débâcle du tennis français à Melbourne, Guy Forget n’a plus qu’à s’occuper de lui-même, à l’occasion du tournoi de double des légendes auquel il participe aux côtés de Mats Wilander (il a d'ailleurs "oublié" de se rendre sur le court à l'heure, lundi). Le clan Djokovic reste, lui, mobilisé. Contrairement aux joueurs tricolores, Novak Djokovic n’a pas dételé, poursuivant sur l’élan des heures glorieuses de Belgrade. Le voilà donc en quarts de finale contre Tomas Berdych dans un match très ouvert même si le Serbe mène 4-1 dans leur tête-à-tête. Mais le Tchèque a gagné leur unique dans le Grand Chelem, à Wimbledon l’an passé.

Il suscite l'étonnement de son entraîneur
Il y a quelque chose de surprenant à voir Djokovic aussi fringant et primesautier aussi bien sur le court qu’en dehors où le Djoker, comme il est surnommé, respire la joie de vivre. Même Marian Vajda, son entraîneur, est étonné. « Après tous ces efforts pour gagner la coupe Davis, je me disais qu’un fléchissement mental était inévitable, mais rien à ce jour, constate-t-il. Depuis que nous avons repris l’entraînement, sa concentration est restée au top." Novak Djokovic explique aisément cet état de grâce qui semble le porter. "Cette victoire m’a donné encore plus confiance en moi, souligne-t-il. Je reste motivé. Aussi longtemps que j’aurai cet état d’esprit, je serai compétitif au plus haut niveau."
Les vacances ont été très courtes pour l’ancien vainqueur de l’Open d’Australie. "Nous n’avons pas arrêté de célébrer pendant deux jours et le troisième, nous étions à l’hôpital", s’amuse-t-il. En réalité dès le mardi qui a suivi le triomphe de Belgrade, il était à Nice pour tourner un film publicitaire pour l’un de ses équipementiers qui le sollicitera à nouveau, pour les mêmes raisons, le mercredi 2 février, toujours à Nice. Ainsi va la vie infernale des champions toujours sur la brèche dans un tour du monde perpétuel.
Personne ne l'a fait depuis Courier en 1993
Novak Djokovic ne s’est autorisé que quelques jours de repos chez lui, à Monte-Carlo, avant de mettre le cap mi-décembre à Dubaï où il a préparé 2011 en compagnie de Marian Vajda, de Gebhard Phil-Gritsch, son préparateur physique, et de Milan Amanovic, son kinésithérapeute. Sans oublier Jelena, sa compagne. "Le travail a été intense, sans grosse interruption puisque Novak, qui est orthodoxe, fête Noël début janvier, raconte Marian Vajda, catholique, reparti chez lui en Slovaquie pour le 25 décembre. Ensuite, nous avons mis le cap sur Perth où il a participé à la Hopman Cup et où nous avons commencé à forcer au niveau de l’entraînement. Ici, il est bien. Tout est sous contrôle."
Hormis un set perdu contre le Croate Ivan Dodig au deuxième tour, Djokovic n’a pas traîné en route depuis le début de cet Open d’Australie. "Comme je n’ai pas arrêté, en quelque sorte, j’ai toujours les mêmes sensations qu’en fin de saison dernière, explique Djokovic. Je sens toujours très bien la balle. Mais la semaine de Perth a été peut-être la plus dure de ma vie sur le plan de la préparation physique." Le voilà donc gonflé à bloc, prêt à essayer de s’offrir le deuxième titre du Grand Chelem de son aventure sportive. Gagner la finale de coupe Davis et l’Open d’Australie en moins de deux mois reste néanmoins une gageure. Jim Courier reste le dernier à avoir signé ce doublé entre décembre 1992 et janvier 1993.
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